CBNPC métastatique : l’association sugémalimab et chimiothérapie prolonge la SSP dans le cadre de l’essai GEMSTONE-302

  • Zhou C & al.
  • Lancet Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • L’essai GEMSTONE-302 révèle que le sugémalimab, une immunothérapie anti-ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed cell Death-Ligand 1, PD-L1), associé à la chimiothérapie permet de prolonger la survie sans progression (SSP), comparativement à l’association placebo et chimiothérapie, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique épidermoïde et non épidermoïde.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le CBNPC est fréquemment diagnostiqué au stade IV, avec un pronostic défavorable.
  • Cet essai marque la première fois qu’un traitement de première intention par inhibiteur de PD-L1 (sugémalimab) associé à une chimiothérapie se montre efficace dans le cadre du CBNPC métastatique épidermoïde et non épidermoïde, indépendamment de l’expression de PD-L1.

Méthodologie

  • GEMSTONE-302 est un essai randomisé multicentrique de phase III, mené en double aveugle dans 35 centres en Chine.
  • Les patients naïfs de traitement (n = 479) qui ne présentaient pas d’altérations génomiques de l’EGFR et de l’ALK ont été affectés de manière aléatoire selon un rapport de 2:1 pour recevoir l’association sugémalimab (1 200 mg par voie intraveineuse) et chimiothérapie, ou l’association placebo et chimiothérapie, toutes les 3 semaines pendant un maximum de 4 cycles.
  • La chimiothérapie était composée de l’association carboplatine et pémétrexed en cas d’histologie non épidermoïde, et de l’association carboplatine et paclitaxel en cas d’histologie épidermoïde.
  • Critères d’évaluation principaux : la SSP.
  • Financement : CStone Pharmaceuticals.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 17,8 mois.
  • Le groupe sugémalimab a obtenu une SSP médiane 52 % plus longue (9,0 mois ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 7,4–10,8), comparativement au groupe placebo (4,9 mois ; IC à 95 % : 4,8–5,1 ; rapport de risque [RR] : 0,48 ; P < 0,0001).
  • Une analyse post hoc a suggéré que le bénéfice de SSP était indépendant de l’expression de PD-L1 dans les deux groupes histologiques.
  • Les événements indésirables liés au système immunitaire émergeant du traitement étaient principalement de grades 1–2. Ils sont survenus chez 25 % des patients du groupe sugémalimab et chez 3 % des patients du groupe placebo.

Limites

  • Les données de survie globale (SG) ne sont pas arrivées suffisamment à maturité pour une analyse formelle.