CBNPC : lors du suivi à 4 ans de l’essai CheckMate 227, la SG reste plus longue avec l’association nivolumab et ipilimumab

  • Paz-Ares LG & al.
  • J Thorac Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les données de suivi à 4 ans du traitement de première intention avec les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire nivolumab et ipilimumab révèlent une efficacité durable à long terme, comparativement à la chimiothérapie, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade IV/récidivant.
  • Le taux de survie globale (SG) était de 29 %, contre 18 % avec la chimiothérapie, chez les patients présentant une expression du ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1) d’au moins 1 %.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’essai de phase III CheckMate 227 est le premier à obtenir des résultats à long terme.
  • Un rapport antérieur concernant CheckMate 227 a conduit à l’autorisation réglementaire de l’association nivolumab et ipilimumab dans le cadre du traitement de première intention du CBNPC avancé dans plusieurs pays.

Méthodologie

  • Un essai de phase III randomisé et mené en ouvert a comparé un traitement d’une durée maximale de deux ans par nivolumab et ipilimumab et un doublet de chimiothérapie à base de platine chez des patients présentant une expression de PD-L1 d’au moins 1 %, et a comparé l’association nivolumab et ipilimumab, l’association nivolumab et chimiothérapie et la chimiothérapie seule chez des patients présentant une expression de PD-L1 inférieure à 1 %.
  • Critère d’évaluation principal : la SG.
  • Financement : Bristol-Myers Squibb.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 54,8 mois.
  • La SG reste plus longue avec l’association nivolumab et ipilimumab chez les patients présentant une expression de PD-L1 d’au moins 1 % (rapport de risque [RR] : 0,76 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,65–0,90) et une expression de PD-L1 inférieure à 1 % (RR : 0,64 ; IC à 95 % : 0,51–0,81).
  • Le taux de SG à 4 ans était de 29 % contre 18 % et de 24 % contre 10 %, respectivement.
  • Un bénéfice a été observé avec des histologies épidermoïdes et non épidermoïdes.
  • La sécurité d’emploi du traitement était similaire à celle préalablement rapportée : les éruptions cutanées constituaient l’événement indésirable à médiation immunitaire le plus fréquent avec l’association nivolumab et ipilimumab, le nivolumab et l’association nivolumab et chimiothérapie.
  • Les bénéfices de SG à long terme étaient toujours évidents chez les patients ayant arrêté l’association nivolumab et ipilimumab en raison d’événements indésirables liés au traitement.
  • Une analyse descriptive a révélé une amélioration de la SG avec l’association nivolumab et ipilimumab, comparativement au nivolumab seul (expression de PD-L1 d’au moins 1 %) et à l’association nivolumab et chimiothérapie (expression de PD-L1 inférieure à 1 %).

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert.