CBNPC : le risque de bradycardie est plus élevé avec tous les inhibiteurs de l’ALK qu’avec la chimiothérapie de référence

  • Cirne F & al.
  • Lung Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les inhibiteurs de la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase, ALK) toutes générations confondues augmentent le risque de bradycardie, comparativement à la chimiothérapie, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec mutation de l’ALK. L’incidence la plus élevée a été observée chez les patients sous crizotinib.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il s’agit de la première méta-analyse à évaluer l’effet de la classe des inhibiteurs de l’ALK sur l’incidence de bradycardie chez les patients atteints d’un CBNPC.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 12 études portant sur 2 915 patients atteints d’un CBNPC.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • Chez les patients ayant reçu des inhibiteurs de l’ALK (n = 1 737), l’incidence combinée de bradycardie était de 8 % au cours d’une durée de suivi moyenne de 1,26 an.
    • Chez les patients traités par crizotinib (n = 1 071), l’incidence combinée était de 9 % au cours d’une durée de suivi moyenne de 1,26 an.
    • Chez les patients traités par alectinib (n = 380), l’incidence combinée était de 4 % au cours d’une durée de suivi moyenne de 1,3 an.
  • Le crizotinib entraînait plus de bradycardie que la chimiothérapie de référence (risque relatif [RR] : 24,68 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 7,11–85,57).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau de l’incidence de bradycardie entre le crizotinib et l’alectinib.
  • Lorsque les inhibiteurs de l’ALK de nouvelle génération (brigatinib, céritinib, lorlatinib) étaient considérés en tant que groupe, l’incidence de bradycardie était similaire à celle du crizotinib (RR : 0,77 ; IC à 95 % : 0,57–1,04).
  • Les étourdissements étaient plus fréquents avec les inhibiteurs de l’ALK (en tant que groupe) qu’avec la chimiothérapie de référence (RR : 1,88 ; IC à 95 % : 1,44–2,44), et l’alectinib provoquait moins d’étourdissements que le crizotinib (RR : 0,45 ; IC à 95 % : 0,28–0,73).

Limites

  • Les études incluses pourraient comporter un biais de sélection.