CBNPC : le pembrolizumab se montre supérieur au docétaxel en termes de survie à long terme

  • Herbst RS & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le pembrolizumab offre une meilleure survie à long terme que le docétaxel, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé, préalablement traité et exprimant le ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).

Pourquoi est-ce important ?

  • Le taux de réponse objective (TRO) à deux ans était élevé, et le traitement de deuxième intention, après la progression de la maladie, a obtenu un bon contrôle de la maladie.

Protocole de l’étude

  • L’essai randomisé multicentrique KEYNOTE-010 a été mené en ouvert.
  • 1 033 patients atteints d’un CBNPC avancé préalablement traité et exprimant PD-L1 ont reçu jusqu’à 35 cycles/2 ans de pembrolizumab toutes les 3 semaines (n = 344 à raison de 2 mg/kg, et n = 346 à raison de 10 mg/kg) ou du docétaxel 75 mg/m2 toutes les 3 semaines (n = 343).
  • La durée de suivi médiane était de 42,6 mois.
  • Financement : MSD.

Principaux résultats

  • Le risque de mortalité était plus faible avec le pembrolizumab, comparativement au docétaxel :
    • Score de proportion tumorale (Tumor Proportion Score, TPS) d’au moins 50 % pour PD-L1 : rapport de risque (RR) de 0,53 (P < 0,00001).
    • TPS d’au moins 1 % pour PD-L1 : RR de 0,69 (P < 0,00001).
  • Le risque de progression de la maladie ou de décès était plus faible avec le pembrolizumab, comparativement au docétaxel :
    • TPS d’au moins 50 % pour PD-L1 : RR de 0,57 (P < 0,00001).
    • TPS d’au moins 1 % pour PD-L1 : RR de 0,83 (P = 0,005).
  • Chez les patients ayant terminé les 35 cycles, le TRO était de 94,9 %, avec 64,0 % de réponses continues.
  • 14 patients ont reçu du pembrolizumab dans le cadre d’un traitement de deuxième intention :
    • 5 ont terminé les 17 cycles.
    • 42,9 % ont obtenu une réponse partielle.
    • 35,7 % ont obtenu une maladie stable.
  • Événements indésirables de grades 3–5 : 16,1 % dans le groupe pembrolizumab, contre 36,6 % dans le groupe docétaxel.

Limites

  • Les patients porteurs de mutations EGFR/ALK étaient sous-représentés.