CBNPC : la RTPO a-t-elle un intérêt ?
- Lei T & al.
- Front Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade III-N2, la radiothérapie postopératoire (RTPO) après une résection chirurgicale est associée à une survie sans maladie (SSM) et à une survie sans récidive locorégionale (SSRL) significativement plus longues, mais n’offre aucun bénéfice en termes de survie globale (SG).
Pourquoi est-ce important ?
- La RTPO après une résection pulmonaire ne constitue pas le traitement de référence actuel pour ces patients, bien que le traitement puisse être utilisé avec un suivi attentif pour prendre en charge la toxicité.
Méthodologie
- Une méta-analyse a été réalisée à partir de 7 essais cliniques randomisés, menés auprès de 1 318 patients atteints d’un CBNPC de stade III-N2 ayant fait l’objet d’une résection, qui avaient reçu (n = 659) ou non (n = 659) une RTPO.
- Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.
Principaux résultats
- Aucune différence significative de SG n’a été observée entre les patients ayant reçu une RTPO et ceux n’en ayant pas reçu (rapport de risque [RR] : 0,87 ; P = 0,18), indépendamment de l’utilisation d’une chimiothérapie.
- La RTPO était associée à une SSM (RR : 0,83 ; P = 0,02) et à une SSRL (RR : 0,64 ; P = 0,0003) significativement plus longues.
- La RTPO a été associée à un risque accru d’événements indésirables de grades 3–4 dans certains essais.
- Les auteurs suggèrent que l’une des explications de l’absence de bénéfice de SG pourrait venir de la toxicité de la RTPO.
Limites
- Aucune analyse de sous-groupe par âge, sexe, histologie ou nombre de ganglions lymphatiques affectés n’a été réalisée.
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