CBNPC : la perte de tissu adipeux sans cachexie pourrait favoriser la réponse à l’immunothérapie

  • Nishioka N & al.
  • Thorac Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • D’après une étude de cohorte monocentrique, les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé qui présentent une perte de tissu adipeux sans cachexie pourraient être plus réactifs à l’immunothérapie.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats doivent être confirmés, mais ils suggèrent qu’une perte de poids autour du moment de l’administration de l’immunothérapie pourrait prédisposer à de meilleurs résultats.

Méthodologie

  • Une étude de cohorte rétrospective monocentrique a été menée auprès de 40 patients présentant une cachexie et 34 patients sans cachexie, tous atteints d’un CBNPC avancé et ayant reçu des inhibiteurs de la protéine 1 de mort cellulaire programmée/du ligand 1 de mort cellulaire programmée (pembrolizumab, nivolumab ou atézolizumab).
  • La cachexie était définie comme une perte de poids involontaire au cours des 6 derniers mois d’au moins 5 %, ou d’au moins 2 % chez les patients ayant un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 20 kg/m2.
  • Les patients cachectiques et non cachectiques ont été répartis dans deux groupes : perte de tissu adipeux entre l’inclusion et la période précédant immédiatement l’administration d’une immunothérapie, ou maintien du tissu adipeux au cours de cette même période.
  • Critère d’évaluation principal : le taux de réponse objective (TRO) et la survie sans progression (SSP).
  • Financement : Agence japonaise pour la recherche et le développement dans le domaine médical (Japan Agency for Medical Research and Development).

Principaux résultats

  • Les patients cachectiques présentant une perte de tissu adipeux (comparativement à un maintien du tissu adipeux) n’ont affiché aucune différence au niveau du TRO et de la SSP.
  • Les patients non cachectiques présentant une perte de tissu adipeux (comparativement à un maintien du tissu adipeux) présentaient un TRO plus élevé (64,7 % contre 23,5 % ; P < 0,05) et une SSP plus longue (18,5 mois contre 2,86 mois ; P = 0,037) en réponse à l’immunothérapie.

Limites

  • La méthodologie était observationnelle, rétrospective et monocentrique.
  • Les taux de cytokines n’ont pas été mesurés.
  • Les échantillons étaient de petite taille.