CBNPC-LA : la SG se détériore en cas de report de l’intervention chirurgicale après une chimiothérapie néoadjuvante
- Han JE & al.
- Cancer Med
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé (LA) ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale sept semaines ou moins après une radiochimiothérapie néoadjuvante (RCTN) ont obtenu une amélioration significative de la survie globale (SG), comparativement à ceux ayant attendu plus longtemps.
- En ce qui concerne les patients ayant fait l’objet d’une lobectomie, la survie était significativement plus élevée lorsque l’intervention chirurgicale était réalisée 66 jours ou moins après la RCTN.
Pourquoi est-ce important ?
- Bien que des études antérieures aient démontré un avantage en termes de survie avec une approche trimodale impliquant une RCTN et une chirurgie, le délai optimal entre le traitement et la chirurgie demeure inconnu.
Méthodologie
- 3 489 patients atteints d’un CBNPC-LA, issus de la base de données nationale américaine sur le cancer (National Cancer Database), ont fait l’objet d’un traitement par RCTN et chirurgie.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- Une amélioration significative de la SG médiane a été observée chez les patients ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale 7 semaines ou moins après la RCTN, comparativement à ceux ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale plus de 7 semaines après la RCTN :
- 56,9 mois, contre 45,6 mois.
- Rapport de risque (RR) : 1,18 (P < 0,001).
- Le bénéfice associé à une chirurgie précoce se maintenait après l’analyse multivariée (RR corrigé [RRc] : 1,15 ; P = 0,008) et l’appariement selon les scores de propension (RR : 1,16 ; P = 0,004).
- Chez les patients ayant fait l’objet d’une lobectomie, le taux de mortalité était significativement plus élevé chez ceux ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale plus de 66 jours après la RCTN que 66 jours ou moins après la RCTN :
- 8,1 %, contre 5,2 %.
- RRc : 1,59 (P = 0,040).
- Les patients dont l’intervention chirurgicale était retardée étaient plus susceptibles d’avoir reçu une dose de radiothérapie plus élevée :
- RR pour une dose supérieure à 60 Gy : 3,22 (P < 0,001).
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
- Aucune donnée concernant les chimiothérapies ou les posologies spécifiques n’était disponible.
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