CBNPC épidermoïde : le sintilimab se montre supérieur au docétaxel au niveau des résultats de survie

  • Shi Y & al.
  • AACR 2021

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement de deuxième intention à base de sintilimab a démontré un bénéfice de survie, comparativement au docétaxel, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules épidermoïde (CBNPCe) avancé/métastatique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les patients atteints d’un CBNPCe avancé présentent souvent un besoin non satisfait en options thérapeutiques de deuxième intention après l’échec de la chimiothérapie à base de platine.

Méthodologie

  • Dans le cadre de l’essai de phase III ORIENT-3, 290 patients atteints d’un CBNPCe de stade IIIB/IIIC ou IV et ayant présenté une progression de la maladie pendant ou après un traitement de première intention par chimiothérapie à base de platine ont été affectés de manière aléatoire (selon un rapport de 1:1) pour recevoir du sintilimab ou du docétaxel toutes les 3 semaines, jusqu’à la survenue d’une progression de la maladie ou d’une toxicité intolérable.
  • Le critère d’évaluation principal était la survie globale (SG). Les critères d’évaluation secondaires comprenaient la survie sans progression (SSP) et le taux de réponse objective (TRO).
  • Financement : Innovent Biologics ; Eli Lilly.

Principaux résultats

  • Après une durée de suivi médiane de 23,56 mois, le groupe sintilimab présentait une SG significativement plus longue que le groupe docétaxel (11,79 mois, contre 8,25 mois ; rapport de risque [RR] : 0,74 ; P = 0,02489). 
  • La SSP médiane était de 4,30 mois dans le groupe sintilimab, contre 2,79 mois dans le groupe docétaxel (RR : 0,52 ; P < 0,00001). 
  • Le groupe sintilimab, comparativement au groupe docétaxel, a obtenu des résultats supérieurs en termes de :
    • TRO confirmée (25,5 %, contre 2,2 %) ;
    • durée de réponse médiane (12,45 mois, contre 4,14 mois) ;
    • taux de contrôle de la maladie (65,5 %, contre 37,8 %).
  • La fréquence des événements indésirables liés au traitement (EIT) était de 84,7 % dans le groupe sintilimab et de 83,1 % dans le groupe docétaxel. 
  • Les EIT de grade supérieur ou égal à 3 étaient moins fréquents dans le groupe sintilimab que dans le groupe docétaxel (18,1 %, contre 36,2 %).

Limites

  • L’essai a été mené en ouvert.