CBNPC : des calcifications coronaires et la dose cardiaque moyenne augmentent le risque d’événements cardiaques après une radiochimiothérapie

  • Wang K & al.
  • Int J Radiat Oncol Biol Phys

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Des calcifications coronaires préexistantes et la dose cardiaque moyenne étaient associées à un risque significativement plus élevé d’événements cardiaques après une radiochimiothérapie dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC).

Pourquoi est-ce important ?

  • La tomodensitométrie (TDM) est souvent utilisée pour établir le diagnostic de cancer et pour planifier la radiothérapie, et elle pourrait également être utilisée pour détecter les calcifications coronaires initialement présentes.

Méthodologie

  • Une analyse post hoc combinée a été réalisée à partir de six essais prospectifs.
  • 109 patients atteints d’un CBNPC de stade III ont été analysés.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 26 patients avaient présenté au moins 1 événement cardiaque après une durée de suivi médiane de 26 mois.
  • Seuls 15 % de l’ensemble des patients présentaient un diagnostic initial de maladie des artères coronaires (MAC), mais 59 % de l’ensemble des patients présentaient des signes de calcifications coronaires lors de la TDM prétraitement.
  • Les calcifications coronaires et la dose moyenne cardiaque étaient associées de manière significative à la toxicité cardiaque :
    • Faibles calcifications : rapport de risque corrigé (RRc) de 7,01 ; P = 0,005.
    • Fortes calcifications : RRc de 10,6 ; P < 0,001.
    • Dose moyenne cardiaque : RRc de 1,05/Gy ; P < 0,001.
  • Les patients présentant de fortes calcifications étaient plus susceptibles de présenter des événements cardiaques que ceux présentant des calcifications faibles ou inexistantes : 
    • 21 % contre 10 % contre 2 % à 2 ans.
    • 34 % contre 23 % contre 4 % à 4 ans.
  • Le taux d’événements cardiaques brut était de 7 % chez les patients sans calcifications, contre 42 % chez ceux présentant de fortes calcifications.
  • Chez les patients présentant des calcifications, comparativement à la cohorte globale, le taux d’événements cardiaques corrigé pour prendre en compte le risque concurrent à 4 ans était de :
    • 7 %, contre 4 % avec une dose cardiaque moyenne inférieure à 10 Gy ;
    • 22 %, contre 14 % avec une dose cardiaque moyenne comprise entre 10 et 20 Gy ;
    • 63 %, contre 41 % avec une dose cardiaque moyenne supérieure ou égale à 20 Gy.

Limites

  • L’étude s’est basée sur le volume absolu des calcifications plutôt que le score d’Agatston.