CBNPC de stade III : l’essai PACIFIC dessine le profil des EI à médiation immunitaire avec le durvalumab

  • Naidoo J & al.
  • Lung Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Parmi les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) non résécable de stade III inclus dans l’essai PACIFIC, environ 25 % de ceux qui ont reçu du durvalumab ont développé des événements indésirables à médiation immunitaire (EImi), mais ceux-ci pouvaient être traités et étaient rarement d’intensité sévère (grade supérieur ou égal à 3).
  • La pneumopathie inflammatoire et les troubles de la thyroïde étaient les EImi les plus fréquents.

Pourquoi est-ce important ?

  • L’essai de phase III PACIFIC, contrôlé par placebo et mené en double aveugle, a établi l’immunothérapie par durvalumab après une radiochimiothérapie à base de platine comme le traitement de référence, avec des autorisations aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans l’Union européenne (UE) et dans d’autres pays.
  • Une meilleure caractérisation des EImi survenant avec le durvalumab suggère que ce risque ne devrait pas dissuader d’avoir recours à cette immunothérapie salvatrice.

Méthodologie

  • Une analyse exploratoire post hoc a été réalisée à partir de l’essai de phase III PACIFIC, afin de caractériser l’incidence, la sévérité, le calendrier et la possibilité de traiter les EImi associés au durvalumab.
  • Du durvalumab (10 mg/kg) ou un placebo ont été administrés par voie intraveineuse toutes les 2 semaines pendant une période pouvant atteindre 12 mois.
  • Financement : AstraZeneca.

Principaux résultats

  • 24,4 % des patients recevant du durvalumab ont développé des EImi, le plus souvent une pneumopathie inflammatoire (9,4 %), des troubles de la thyroïde, une dermatite/éruption cutanée et une diarrhée/colite.
  • La pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire de grade 3/4 était rare (1,9 %), et 0,8 % des pneumopathies inflammatoires étaient fatales seulement.
  • La pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire (78,4 %) et les EImi autres qu’une pneumopathie inflammatoire (56,3 %) sont survenus jusqu’à 3 mois après le début du traitement par durvalumab.
  • Les EImi étaient gérables avec un traitement par corticostéroïdes systémiques, un traitement endocrinien de substitution et une interruption/un arrêt du durvalumab.
  • Le délai entre la radiothérapie et la randomisation au traitement par durvalumab n’avait pas d’effet sur l’incidence ou la sévérité des EImi.

Limites

  • Il s’agit d’une analyse exploratoire post hoc.