CBNPC : dans quels cas privilégier l’immunochimiothérapie ou les IPCI ?

  • Sun L & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’immunochimiothérapie se montre supérieure à une monothérapie par inhibiteur de point de contrôle immunitaire (IPCI) dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avec une expression élevée du ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed cell Death Ligand 1, PD-L1) et un gène KRAS de type sauvage.
  • La survie globale (SG) après une monothérapie par IPCI est meilleure en cas de variant de KRAS, comparativement à un KRAS de type sauvage.
  • Avec l’immunochimiothérapie, la SG est similaire dans les deux cas.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les mutations de KRAS font partie des altérations génomiques les plus fréquentes dans le cadre des tumeurs solides, en particulier le cancer du poumon, et peu de traitements sont disponibles.

Méthodologie

  • 1 127 patients atteints d’un CBNPC non épidermoïde, avec une expression de PD-L1 d’au moins 50 %, dont le statut KRAS était connu, et sans altération de l’EGFR, de l’ALK ou de ROS1, ont reçu une monothérapie par IPCI ou une immunochimiothérapie de première intention entre janvier 2016 et mai 2020.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 50,8 % des patients présentaient un variant de KRAS.
  • Chez les personnes recevant une monothérapie par IPCI, la présence d’un variant de KRAS était associée à une amélioration significative de la SG médiane, comparativement au type sauvage :
    • 21,1 mois, contre 13,6 mois.
    • Rapport de risque corrigé (RRc) de 0,77 (IC à 95 % : 0,61–0,98).
  • La SG était moins favorable avec un KRAS de type sauvage en cas de monothérapie par IPCI (13,6 mois), comparativement à une immunochimiothérapie (19,3 mois), mais pas de manière significative (RRc : 1,19 ; IC à 95 % : 0,89–1,58).
  • La SG médiane avec l’immunochimiothérapie ne différait pas de manière significative entre le variant de KRAS et le type sauvage.
  • La SG médiane en cas de variant de KRAS ne différait pas entre la monothérapie par IPCI et l’immunochimiothérapie.

Limites

  • Le sous-type du variant de KRAS et le statut des covariants étaient inconnus.