CBNPC avec métastases cérébrales : l’association IPCI et radiothérapie prolonge la SG, comparativement à l’association chimiothérapie et radiothérapie
- Wasilewski D & al.
- JAMA Netw Open
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’association inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (IPCI) et radiothérapie (RT) est associée à une survie globale (SG) plus longue, par rapport à l’association chimiothérapie et RT, dans les deux cas après une résection neurochirurgicale des métastases cérébrales, dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC).
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit de la première grande étude de ce type à comparer l’efficacité dans un contexte d’incidence croissante des métastases cérébrales dans le cadre du cancer du poumon, car ces patients sont exclus des essais cliniques sur les IPCI.
Méthodologie
- Une étude de cohorte rétrospective avec appariement selon les scores de propension a comparé 62 patients traités par IPCI et RT à 62 traités par chimiothérapie et RT après une neurochirurgie pour des métastases cérébrales, entre 2010 et 2021.
- L’appariement selon les scores de propension comprenait le sexe, l’âge, le nombre de métastases cérébrales à l’inclusion, le volume et l’emplacement des métastases cérébrales.
- Le groupe IPCI a reçu le plus souvent du pembrolizumab (59 %), et le groupe chimiothérapie a reçu un platine associé à un autre agent (par ex., étoposide, gemcitabine ou pémétrexed).
- Critère d’évaluation principal : la SG (délai entre la résection des métastases cérébrales et le décès toutes causes confondues).
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 47,9 mois.
- Après l’appariement selon les scores de propension, le groupe chimiothérapie après la neurochirurgie présentait une SG médiane plus courte que le groupe IPCI après la neurochirurgie (11,8 mois [intervalle de confiance (IC) à 95 % : 9,1–15,2 mois], contre 23,0 mois [IC à 95 % : 20,3–53,8] ; P < 0,001).
Limites
- La méthodologie de l’étude était rétrospective et observationnelle.
- L’étude était monocentrique.
- Une documentation incomplète n’a pas permis d’identifier la cause du décès et d’obtenir la survie sans progression (SSP) intracrânienne et extracrânienne.
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