À retenir
- Le pembrolizumab démontre une amélioration significative de la survie à long terme, comparativement au docétaxel, chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé, préalablement traité et exprimant le ligand 1 de mort programmée (Programmed Death-Ligand 1, PD-L1).
Pourquoi est-ce important ?
- Des essais antérieurs ont démontré que le pembrolizumab en monothérapie permettait d’obtenir une amélioration de la survie globale (SG), comparativement à la chimiothérapie standard, chez des patients atteints d’un CBNPC avancé exprimant PD-L1, quelle que soit la ligne de traitement.
Protocole de l’étude
- L’étude KEYNOTE-010 a été menée : des patients (n = 690) ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir du pembrolizumab 2 mg/kg (n = 344), du pembrolizumab 10 mg/kg (n = 346) ou du docétaxel 75 mg/m2 toutes les 3 semaines (n = 343).
- Le traitement par pembrolizumab a été poursuivi pendant 35 cycles/2 ans.
- Les patients pouvaient recevoir 17 cycles supplémentaires en cas de progression de la maladie.
- Financement : Merck Sharp & Dohme.
Principaux résultats
- À 42,6 mois, le pembrolizumab réduisait le risque de mortalité, comparativement au docétaxel :
- Expression de PD-L1 supérieure ou égale à 50 % : rapport de risque (RR) de 0,53 (P
- Expression de PD-L1 supérieure ou égale à 1 % : RR de 0,69 (P
- SG à 36 mois pour le pembrolizumab, comparativement au docétaxel :
- Expression de PD-L1 supérieure ou égale à 50 % : 34,5 %, contre 12,7 %.
- Expression de PD-L1 supérieure ou égale à 1 % : 22,9 %, contre 11,0 %.
- Chez les patients ayant terminé 35 cycles de pembrolizumab (n = 79) :
- Taux de réponse objective : 94,9 %.
- Taux de SG à 12 mois : 98,7 %.
- Taux de SG à 24 mois : 86,3 %.
- Des événements indésirables liés au traitement de grades 3–5 sont survenus chez 16,1 % des patients recevant du pembrolizumab et 36,6 % des patients recevant du docétaxel.
- Parmi les patients ayant reçu un deuxième traitement par pembrolizumab, 43 % ont obtenu une réponse partielle et 36 % une maladie stable.
Limites
- Relativement peu de patients ont terminé les 35 cycles de pembrolizumab.
- Les patients porteurs d’altérations du récepteur du facteur de croissance épidermique (Epidermal Growth Factor Receptor, EGFR)/de la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase, ALK) étaient sous-représentés.
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