CBNPC avancé : la lobectomie par CTVA est sûre et efficace après une chimiothérapie adjuvante
- Dell'Amore A & al.
- Surg Endosc
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- La lobectomie par chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (CTVA) est sûre et efficace après une chimiothérapie adjuvante chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé.
- Les patients présentent une intervention chirurgicale moins longue, un temps passé avec le drain thoracique et une hospitalisation plus courts, et moins de douleurs, sans aucune différence de survie, comparativement à la thoracotomie ouverte.
Pourquoi est-ce important ?
- Bien que la lobectomie par CTVA constitue la norme dans le cadre du CBNPC de stade précoce, elle n’est pas utilisée aussi fréquemment après une chimiothérapie néoadjuvante dans le cadre de la maladie plus avancée.
- Une maladie avancée peut poser des problèmes en raison des adhérences, de la fragilité des tissus, d’une cicatrisation plus longue, de la fibrose et de l’œdème tissulaire.
Méthodologie
- Une étude avec un appariement selon les scores de propension a été menée auprès de 155 patients atteints d’un CBNPC traités par chimiothérapie néoadjuvante qui ont fait l’objet d’une résection pulmonaire radicale avec lobectomie par thoracotomie (n = 93) ou par CTVA (n = 62).
- La durée de suivi médiane était de 68 mois.
- Financement : Università degli Studi di Padova.
Principaux résultats
- Le taux de conversion d’une CTVA vers une thoracotomie était de 8,6 %.
- Dans l’ensemble, le taux de mortalité hospitalière était de 1,3 %, sans différence significative entre les groupes.
- Le groupe CTVA a présenté une réduction significative de la durée de l’intervention chirurgicale (158 minutes, contre 185 minutes ; P < 0,001), du temps passé avec le drain thoracique (2 jours, contre 4 jours ; P = 0,018), de la durée de l’hospitalisation (6 jours, contre 8 jours ; P = 0,01) et des scores rapportés de la douleur (2, contre 3 ; P = 0,042), comparativement au groupe thoracotomie.
- Le groupe thoracotomie présentait un nombre significativement plus élevé de ganglions lymphatiques réséqués (26, contre 20 ; P = 0,022), comparativement au groupe CTVA.
- Aucune différence n’a été observée entre les groupes au niveau des complications postopératoires, de la survie globale (SG) ou de la survie sans maladie (SSM).
Limites
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.
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