CBNPC avancé : l’efficacité de l’immunothérapie pourrait dépendre du niveau de la charge mutationnelle tumorale mesurée dans le sang
- Ba H & al.
- BMC Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Une méta-analyse révèle que l’efficacité de l’immunothérapie, avec des inhibiteurs de la protéine 1 de mort cellulaire programmée (Programmed cell Death-1, PD-1)/du ligand 1 de mort cellulaire programmée (Programmed cell Death-Ligand 1, PD-L1), dans le cadre du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) pourrait dépendre du niveau de la charge mutationnelle tumorale mesurée dans le sang (CMTs).
Pourquoi est-ce important ?
- La mesure de la CMTs est non invasive.
- Ces résultats suggèrent que le niveau de la CMTs pourrait aider à déterminer quels patients doivent recevoir une immunothérapie. Cependant, ils sont considérés comme « exploratoires » par les auteurs de l’étude.
Méthodologie
- Une méta-analyse a été réalisée à partir de 6 essais contrôlés randomisés (ECR ; n = 2 338 ; 5 de phase III, 1 de phase II), identifiés après une recherche effectuée dans les bases de données PubMed, EMBASE, Cochrane, Cochrane, Web of Science et ClinicalTrials.gov.
- Le niveau de la CMTs était défini comme le nombre de mutations par mégabase d’ADN tumoral circulant, avec des groupes à CMT élevée et à CMT faible basés sur les seuils utilisés dans chaque ECR.
- Financement : Fondation des sciences naturelles de la province d’Anhui, Chine ; CSPC PHARMA ; autre.
Principaux résultats
- Un niveau élevé de la CMTs était associé à l’efficacité du traitement par inhibiteur de PD-1/PD-L1, comparativement à la chimiothérapie, avec :
- une amélioration de la survie globale (SG ; rapport de risque [RR] : 0,62 ; P < 0,01) ;
- une amélioration de la survie sans progression (SSP ; RR : 0,57 ; P < 0,01) ;
- une amélioration du taux de réponse objective (TRO ; rapport de cotes [RC] : 2,69 ; P < 0,01), comparativement à la chimiothérapie.
- Une CMTs faible était associée à :
- aucune amélioration de la SG (RR : 0,86 ; P = 0,17) ;
- aucune amélioration de la SSP (RR : 1,00 ; P = 0,98) ;
- un TRO moins favorable (RC : 0,63 ; P < 0,01).
- Ces résultats étaient homogènes dans les sous-groupes, tels que les sous-groupes de schéma thérapeutique, de ligne de traitement et d’expression de PD-L1.
Limites
- Peu d’ECR ont été inclus.
- Il était impossible d’analyser la toxicité du traitement par rapport au niveau de la CMTs.
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