CBNPC avancé : l’ajout d’une ablation par micro-ondes permet d’améliorer la survie

  • Wei Z & al.
  • Eur Radiol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé, qui ont fait l’objet d’une ablation par micro-ondes (AMO) et d’une chimiothérapie, ont obtenu de meilleurs résultats de survie que ceux traités par chimiothérapie seule, avec des événements indésirables (EI) tolérables.

Pourquoi est-ce important ?

  • Bien qu’un doublet de chimiothérapie à base de platine constitue le traitement de première intention de référence pour les patients atteints d’un CBNPC sans mutations sensibilisantes ou sans expression élevée du ligand 1 de mort programmée, les études suggèrent que la chimiothérapie seule a atteint un plateau thérapeutique.

Protocole de l’étude

  • Un essai contrôlé randomisé de phase III, multicentrique, a été mené en ouvert.
  • Les patients atteints d’un CBNPC avancé ont fait l’objet d’une AMO suivie d’une chimiothérapie (n = 148), ou d’une chimiothérapie seule (n = 145).
  • Financement : Commission nationale de la santé et de la planification familiale de la République populaire de Chine ; autres.

Principaux résultats

  • La survie sans progression (SSP) médiane était significativement meilleure dans le groupe AMO :
    • 10,3 mois, contre 4,9 mois (rapport de risque [RR] : 0,44 ; P < 0,0001).
  • La survie globale (SG) médiane était significativement meilleure dans le groupe AMO :
    • non-atteinte, contre 12,4 mois (RR : 0,38 ; P < 0,0001).
  • Le taux de réponse objective était similaire entre les groupes.
  • 89 % des patients du groupe AMO ont pu faire l’objet d’une ablation complète ; une progression locale a été observée chez 27 patients.
  • L’incidence globale des EI était similaire entre les groupes.
  • 76 % des patients du groupe AMO ont rapporté des complications liées à l’ablation, dont 20 % étaient graves.
  • Aucun décès lié au traitement n’est survenu dans aucun des deux groupes.

Limites

  • Le statut des mutations génétiques était inconnu chez la plupart des patients.