CBNPC avancé ALK+ : un taux plus élevé d’ADN acellulaire est associé des résultats moins favorables

  • Dziadziuszko R & al.
  • Clin Cancer Res

  • Univadis
  • Clinical Summary
L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte. L'accès à l'intégralité du contenu de ce site est reservé uniquement aux professionnels de santé disposant d'un compte.

À retenir

  • Un taux plasmatique d’ADN acellulaire (ADNac) plus élevé (comparativement à un taux plus faible) est associé à un plus grand nombre de lésions, à davantage d’événements de progression et à une survie moins favorable chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé avec mutation de la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase, ALK).

Pourquoi est-ce important ?

  • L’ADNac pourrait être utilisé comme un biomarqueur pronostique au sein de cette population de patients.

Méthodologie

  • Une analyse exploratoire rétrospective a été réalisée à partir de patients naïfs de traitement inclus dans l’essai de phase III ALEX, dans lequel des patients ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir 600 mg d’alectinib 2 fois par jour (n = 152) ou 250 mg de crizotinib 2 fois par jour (n = 151).
  • Les patients ont été séparés en deux groupes de manière rétrospective : ceux qui présentaient un taux d’ADNac supérieur au taux médian et ceux qui présentaient un taux d’ADNac égal ou inférieur au taux médian, à l’inclusion, au sein de la population évaluable pour les biomarqueurs (PEB).
  • Financement : F. Hoffmann-La Roche, Ltd.

Principaux résultats

  • Taux médian d’ADNac au sein de la PEB : 11,53 ng/ml (n = 276).
  • Des corrélations positives ont été observées entre la concentration d’ADNac et le nombre de lésions (corrélation de Spearman : 0,30 ; P < 0,0001), le nombre de sites de lésions organiques (corrélation de Spearman : 0,38 ; P < 0,0001) et la taille de la tumeur évaluée par l’investigateur (corrélation de Spearman : 0,38 ; P < 0,0001).
  • Les patients de la PEB supérieure à la médiane (comparativement à la PEB médiane ou inférieure à la médiane) étaient plus susceptibles de présenter des événements de progression de la maladie dans les deux groupes de traitement (groupe alectinib : rapport de risque corrigé [RRc] de 2,04 ; P = 0,0305 ; groupe crizotinib : RRc de 1,83 ; P = 0,0169).
  • Les patients de la PEB supérieure à la médiane (comparativement à la PEB médiane ou inférieure à la médiane) étaient plus susceptibles de décéder dans les deux groupes de traitement (groupe alectinib : RR de 2,52 ; P = 0,0333 ; groupe crizotinib : RR de 2,63 ; P = 0,0096).

Limites

  • La méthodologie de l’étude était rétrospective et exploratoire.