CBNPC ALK+ : le brigatinib continue à se montrer supérieur au crizotinib
- Camidge DR & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé, exprimant la kinase du lymphome anaplasique (Anaplastic Lymphoma Kinase-positive, ALK+) et recevant un traitement de première intention par brigatinib, ont obtenu une amélioration significative de la survie sans progression (SSP) dans le cadre de cette étude de phase III, comparativement à ceux ayant reçu du crizotinib.
- Le taux de réponse objective (TRO) intracrânienne était également plus élevé avec le brigatinib.
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit des résultats de la deuxième analyse intermédiaire de l’essai de phase III ALTA-1L portant sur le brigatinib, qui a reçu une autorisation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration, FDA) pour le traitement du CBNPC métastatique ALK+ plus tôt cette année.
Méthodologie
- L’étude de phase III ALTA-1L, randomisée et internationale, a été menée.
- 275 patients atteints d’un CBNPC localement avancé ou métastatique ALK+ préalablement non traité ont reçu un traitement à base de brigatinib (n = 137) ou de crizotinib (n = 138).
- La durée de suivi médiane était de 24,9 mois dans le groupe brigatinib et de 15,2 mois dans le groupe crizotinib.
- Financement : ARIAD Pharmaceuticals.
Principaux résultats
- Une amélioration significative de la SSP a été observée avec le brigatinib, comparativement au crizotinib :
- 48 %, contre 26 %.
- Rapport de risque (RR) de 0,49 (P < 0,0001).
- Le TRO était plus élevé avec le brigatinib : 74 %, contre 62 %.
- Une amélioration significative de la SSP a été observée avec le brigatinib, comparativement au crizotinib, chez les patients :
- présentant des métastases cérébrales à l’inclusion : RR de 0,25 (P < 0,0001) ;
- sans métastases cérébrales à l’inclusion : RR de 0,65 (P = 0,030).
- Chez les patients présentant des métastases cérébrales mesurables, le TRO intracrânienne était de 78 % avec le brigatinib, contre 26 % avec le crizotinib.
- Le délai jusqu’à l’aggravation des scores de santé globale/qualité de vie (QdV) était plus long avec le brigatinib : RR de 0,70 (P = 0,049).
- Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes au niveau de la survie globale (SG) à deux ans.
- Aucun nouvel événement de sécurité d’emploi n’a été identifié.
Limites
- Étude menée en ouvert.
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