Carcinome hépatique récidivant : une étude compare les résultats entre une deuxième résection hépatique et une ablation

  • Yuan BH & al.
  • BJS Open

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une nouvelle résection hépatique (nRH) et une ablation ont entraîné une survie globale (SG) similaire chez les personnes atteintes d’un carcinome hépatocellulaire récidivant, après une résection de la tumeur primitive.

Pourquoi est-ce important ?

  • Des méta-analyses antérieures portant sur la sécurité d’emploi et l’efficacité de la nRH et de l’ablation chez ces personnes ont obtenu des résultats contradictoires.

Méthodologie

  • Une revue systématique et une méta-analyse ont été réalisées à partir de 2 essais randomisés et de 28 études observationnelles (n = 4 748 ; 1 961 patients ont fait l’objet d’une nRH et 2 787 d’une ablation).
  • Financement : fonds spécial des boursiers de Guangxi BaGui ; Fondation des sciences naturelles de Guangxi ; Université de médecine de Kunming, Chine.

Principaux résultats

  • La morbidité médiane était plus élevée avec la nRH qu’avec l’ablation (17,0 % contre 3,3 %).
  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du taux de mortalité périopératoire médian entre les deux groupes.
  • Les participants des groupes nRH et ablation présentaient des résultats similaires concernant la SG (rapport de risque [RR] : 0,93 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,83–1,04 ; P = 0,18) et les taux médians de SG à 1 an (92,3 % contre 92,1 %), à 3 ans (67,7 % contre 72,3 %) et à 5 ans (51,5 % contre 52,9 %).
  • La nRH était associée à une survie sans récidive (SSR) significativement plus élevée (RR : 0,79 ; IC à 95 % : 0,70–0,89 ; P < 0,001).
  • Les taux médians de SSR étaient également plus élevés à 1 an (68,3 % contre 63,3 %), à 3 ans (48,1 % contre 35,2 %) et à 5 ans (36,2 % contre 23,0 %).
  • Les morbidités fréquentes dans le groupe nRH comprenaient :
    • l’insuffisance hépatique ;
    • l’épanchement pleural ;
    • l’ascite ;
    • la fistule biliaire.

Limites

  • La plupart des études étaient observationnelles.
  • Les traitements ultérieurs pourraient avoir affecté le pronostic.