À retenir
- Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) et faisant l’objet d’une radiothérapie de rattrapage (RTR) après une prostatectomie radicale (PR), la durée de l’hormonothérapie (HT) a eu un effet différent sur la survie sans récidive, selon les caractéristiques cliniques et pathologiques.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats peuvent permettre aux cliniciens d’identifier les patients les plus susceptibles de retirer un bénéfice de l’HT après une PR et une RT de rattrapage.
Protocole de l’étude
- 1 264 patients atteints d’un CaP ont fait l’objet d’une RT de rattrapage en raison d’un PSA en hausse ou persistant après une PR.
- Financement : aucun.
Principaux résultats
- 29 % des patients ont fait l’objet d’une HT concomitante ; la durée médiane de l’HT était de 9 mois.
- 182 patients ont développé une récidive clinique à la durée médiane de suivi de 93 mois.
- Une HT plus longue était associée à une risque plus faible de récidive clinique (RR par tranche de deux mois : 0,95 ; P = 0,022).
- Les facteurs de risque de récidive significatifs comprenaient le stade pathologique supérieur ou égal à pT3b (RR : 3,79 ; P
- Le taux de survie sans récidive à 8 ans était de 94 %, 89 % et 71 % chez les patients présentant respectivement 0, 1 ou 2 facteurs de risque (P
- Une association significative a été observée entre la durée de l’HT et la survie sans récidive :
- chez les patients ne présentant aucun facteur de risque, contre ceux présentant un facteur de risque : Pinteraction = 0,001 ;
- chez les patients ne présentant aucun facteur de risque, contre ceux présentant au moins deux facteurs de risque : Pinteraction
Limites
- Conception rétrospective.
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