CaP localisé : le PSA trois mois après la RT prédit les résultats

  • Bryant AK & al.
  • Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les mesures du PSA trois mois après la radiothérapie (RT) ont une valeur pronostique significative chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) localisé à risque intermédiaire/élevé et les valeurs plus élevées sont associées à de moins bonnes SSP biochimique (SSPb), survie spécifique au CaP (SSCP) et SG.

Pourquoi est-ce important ?

  • Une validation externe est requise.
  • La réponse précoce du PSA peut aider à identifier les patients susceptibles de bénéficier d’un traitement de rattrapage et constitue un critère d’évaluation de substitution potentiel dans les essais cliniques.

Conception de l’étude

  • 5 783 patients atteints d’un CaP localisé à risque intermédiaire/élevé traités par RT et thérapie par privation androgénique ont fait l’objet d’une analyse.
  • 2 651 patients présentaient une maladie à risque intermédiaire et 3 132 une maladie à risque élevé.
  • Financement : Instituts nationaux de la santé (National Institutes of Health).

Principaux résultats

  • La durée médiane de suivi était de 5,7 ans.
  • La SSPb à 10 ans était de 70 % et la SSCP de 91 %.
  • La SSPb était nettement moins élevée chez les patients présentant un PSA à trois mois de 0,10–0,49 ng/ml (RR : 2,41 ; P < 0,001) et supérieur ou égal à 0,50 ng/ml (RR : 5,23 ; P < 0,001), par rapport à ceux au PSA inférieur à 0,10 ng/ml.
  • De manière similaire, le PSA à trois mois de 0,10–0,49 et supérieur ou égal à 0,50 ng/ml ont été associés à une SSCP moins élevée (RR : 2,29 et 3,97, respectivement ; P < 0,001, dans les deux cas) ainsi qu’une SG moins élevée (RR : 1,21 [P = 0,003] et 1,50 [P < 0,001], respectivement).
  • Dans une analyse de sous-groupes, le PSA à trois mois de 0,10–0,49 et supérieur ou égal à 0,50 ng/ml ont été associés à une moins bonne SG chez les patients à haut risque (RR : 1,25 [P = 0,007] et 1,64 [P < 0,001], respectivement), mais pas chez les patients du groupe à risque intermédiaire.

Limites

  • La dose de radiothérapie était inconnue.