CaP : la curiethérapie partielle est sous-optimale dans le cadre de la maladie à risque intermédiaire
- King MT & al.
- Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) à risque intermédiaire, un traitement partiel de la prostate par curiethérapie était associé à un taux plus élevé de métastases à distance et de mortalité spécifique au cancer (MSC) à long terme.
Pourquoi est-ce important ?
- Les données à long terme sur l’efficacité oncologique des traitements partiels de la glande prostatique sont insuffisantes.
- L’étude indique que la curiethérapie partielle n’est pas adaptée à une maladie à risque intermédiaire ; cependant, une validation prospective est justifiée.
Protocole de l’étude
- Une étude a été menée auprès de 354 hommes ayant fait l’objet d’une curiethérapie partielle de la prostate guidée par imagerie par résonance magnétique entre 1997 et 2007.
- Financement : Prix du jeune investigateur de la Fondation de lutte contre le cancer de la prostate (Prostate Cancer Foundation Young Investigator Award) et subvention d’une fondation familiale anonyme.
Principaux résultats
- La durée médiane du suivi était de 8,6 ans.
- Chez les patients atteints d’une maladie à risque très faible (40 %), à risque faible (39 %) et à risque intermédiaire (21 %) :
- Les taux de SSP biochimique à 10 ans étaient de 77,2 %, 51,3 % et 28,4 %, respectivement.
- Les estimations de la présence de métastases à 12 ans étaient de 0,8 %, 8,7 % et 15,7 %, respectivement.
- Les estimations de la MSC à 12 ans étaient de 1,6 %, 1,4 % et 8,2 %, respectivement.
- La catégorie de risque selon le Réseau national de lutte contre le cancer (National Comprehensive Cancer Network) était associée de manière significative au délai jusqu’à l’apparition de métastases (RR : 6,34 pour la maladie à risque faible et 6,98 pour la maladie à risque intermédiaire ; P = 0,03, dans les deux cas).
Limites
- Conception rétrospective ; absence de groupe comparateur.
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