CaP à risque élevé : l’irradiation du pelvis permet d’obtenir un bénéfice de SSP à long terme
- Roach M & al.
- Lancet Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) localisé défavorable, une radiothérapie du pelvis entier (RTPE) associée à une hormonothérapie néoadjuvante (HTN) permet d’améliorer la SSP à long terme, comparativement à
- la radiothérapie de la prostate seule (RTPS) associée à une HTN, et
- à la RTPE associée à une hormonothérapie adjuvante (HTA),
- mais elle augmente également les toxicités gastro-intestinales tardives de grade supérieur ou égal à 3.
Pourquoi est-ce important ?
- L’étude a observé une SSP similaire avec un traitement par RTPE et HTN et par RTPS et HTA, mais les auteurs ont remarqué que l’hormonothérapie est désormais le plus souvent utilisée dans un contexte néoadjuvant.
Protocole de l’étude
- Étude 9413 de phase III de NRG Oncology (NRG) et du Groupe de radiothérapie oncologique (Radiation Therapy Oncology Group, RTOG).
- 1 322 patients atteints d’un cancer de la prostate localisé, à risque intermédiaire/élevé, ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir un traitement par RTPE et HTN, RTPS et HTN, RTPE et HTA, ou RTPS et HTA.
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).
Principaux résultats
- La durée médiane de suivi était de 8,8 ans.
- Des différences significatives ont été observées au niveau de la SSP entre les quatre groupes, et ce à tous les points de mesure (P = 0,002).
- Comparativement au traitement par RTPE et HTN, la SSP était
- significativement moins bonne avec le traitement par RTPS et HTN (RR : 1,21 ; P = 0,027) et par RTPE et HTA (RR : 1,21 ; P = 0,025),
- et statistiquement similaire avec le traitement par RTPS et HTA.
- Les estimations de SSP à 10 ans étaient comme suit : 28,4 % avec RTPE et HTN, 23,5 % avec RTPS et HTN, 19,4 % avec RTPE et HTA, et 30,2 % avec RTPS et HTA.
- L’événement indésirable de grade supérieur ou égal à 3 le plus fréquent était une toxicité vésicale dans l’ensemble des groupes (4 %–7 %).
- 7 % des patients recevant un traitement par RTPE et HTN ont présenté des événements indésirables gastro-intestinaux tardifs de grade supérieur ou égal à 3, contre 2 %–3 % des patients des autres groupes.
Limites
- L’imagerie par tomographie par émission de positrons a évolué depuis cette étude.
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