CaP à haut risque : l’ajout de la TPA à la RT ne prolonge pas la survie chez les patients âgés
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’association d’une thérapie par privation androgénique (TPA) à la radiothérapie (RT) externe ne réduit pas le risque de mortalité spécifique au cancer (MSC) chez les patients âgés atteints d’un cancer de la prostate (CaP) à haut risque.
- La survie n’a pas été prolongée chez les patients ne présentant aucune comorbidité.
- Le coût annuel a augmenté d’environ 31 % avec l’association de la TPA et de la RT.
Pourquoi est-ce important ?
- Les directives recommandent l’association de la TPA et de la RT chez les patients atteints d’un cancer de la prostate à haut risque métastatique ; on ne sait pas si cette association est efficace chez les hommes âgés.
Conception de l’étude
- 3 692 patients (âge : 80 ans ou plus) atteints d’un cancer de la prostate à haut risque ont été traités par une RT seule (n = 1 188) ou par une association de TPA et de RT (n = 2 504) entre 1991 et 2009.
- Financement : non communiqué.
Principaux résultats
- Le recours à l’association de la TPA et de la RT a augmenté de 0,056 % par an (P = 0,029).
- En cas de traitement par RT seule, par rapport à l’association de la TPA et de la RT, les taux de MSC à 10 ans étaient de 13,9 % et 12,7 %, respectivement (P = 0,4) ; les taux de mortalité due à d’autres causes (MAC) à 10 ans étaient similaires (P = 0,051).
- Chez les patients ne présentant aucune comorbidité, les taux de MSC et de MAC à 10 ans étaient similaires dans les deux groupes (P = 0,07 et P = 0,7, respectivement).
- Le coût annuel médian pour l’association de la TPA et de la RT était supérieur de 31,5 %, par rapport au coût de la RT seule (47 510 $ contre 36 140 $).
Limites
- Conception rétrospective.
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