CaP à haut risque : l’ajout de docétaxel à un traitement par TPA et RT améliore la survie
- Rosenthal SA & al.
- J Clin Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’ajout d’une chimiothérapie à base de docétaxel à un traitement par privation androgénique standard et à une radiothérapie (TPA + RT) permet d’améliorer la SG dans le cadre du cancer de la prostate (CaP) non métastatique à haut risque.
- Les données indiquent également une amélioration de la survie sans maladie (SSM) et une réduction du taux de métastase à distance.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats représentent une nouvelle alternative chez certains hommes atteints d’un CaP localisé à haut risque.
Protocole de l’étude
- L’étude RTOG 0521 de phase III, randomisée, a été menée par NRG Oncology auprès de 563 patients atteints d’un CaP non métastatique à haut risque, qui ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir un traitement à long terme standard par TPA + RT, avec ou sans docétaxel et prednisone adjuvants.
- Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute) ; Sanofi.
Principaux résultats
- La durée médiane de suivi était de 5,7 ans.
- Les patients du groupe TPA + RT + docétaxel ont obtenu une amélioration significative dans les domaines suivants :
- le taux de SG à 4 ans (93,3 % contre 88,7 % ; RR : 0,69 ; P = 0,034) ;
- le taux de métastase à distance à 6 ans (9,1 % contre 14,0 % ; RR : 0,60 ; P = 0,044) ;
- le taux de SSM à 6 ans (65,4 % contre 54,9 % ; RR : 0,76 ; P = 0,043).
- Le taux sans échec du PSA à cinq ans était similaire entre les deux groupes (P = 0,19).
- Le taux de toxicités hématologiques était plus élevé dans le groupe TPA + RT + docétaxel.
- Le traitement a été bien toléré dans les deux groupes.
Limites
- Étude menée en ouvert.
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