CaP à faible risque : le recours à l’IRM au moment du diagnostic augmente la probabilité d’une surveillance active

  • Leapman MS & al.
  • Urology

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Entre 2010 et 2013, le recours à l’IRM a triplé chez les patients atteints d’un cancer de la prostate (CaP) à faible risque dans une cohorte représentative au niveau national composée de bénéficiaires de Medicare.
  • La probabilité de recevoir un traitement d’observation, plutôt qu’un traitement définitif, était près de deux fois plus importante pour les patients ayant fait l’objet d’une IRM de la prostate peu avant ou après le diagnostic.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les principales recommandations oncologiques considèrent la surveillance active comme une stratégie viable pour retarder un traitement définitif chez les patients à faible risque.
  • Le recours à une IRM de la prostate pourrait améliorer la caractérisation de la maladie lors du diagnostic initial et permettre de choisir une approche de surveillance active en toute confiance.

Protocole de l’étude

  • 8 144 patients (âge au moment du diagnostic supérieur ou égal à 66 ans) ayant reçu un diagnostic de CaP à faible risque, à ganglions lymphatiques négatifs, non métastatique entre 2010 et 2013 ont été identifiés dans la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology and End Results, SEER) liée à Medicare.
  • Résultat principal : comparaison du traitement d’observation et du traitement définitif.
  • L’observation était définie comme l’absence de traitement définitif dans les 12 mois suivant le diagnostic.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Principaux résultats

  • 495 patients ont fait l’objet d’une IRM.
  • Pendant la période de l’étude :
    • La proportion de patients faisant l’objet d’une IRM a augmenté, passant de 3,4 % à 10,5 %.
    • Le taux de traitement immédiat a baissé, passant de 69,3 % à 52,0 %.
  • Après un appariement selon les scores de propension, les patients faisant l’objet d’une IRM de la prostate peu avant ou après le diagnostic étaient plus susceptibles de faire l’objet d’un traitement d’observation que d’un traitement définitif pendant la première année (RC : 1,90 ; IC à 95 % : 1,56–2,32).

Limites

  • Seuls les patients ayant reçu un diagnostic entre 2010 et 2013 ont été inclus.