Cancer œsophagien : une dose de RT supérieure ou égale à 66 Gy améliore la SSP et la SG

  • Fan CY & al.
  • Sci Rep

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les patients atteints d’un cancer œsophagien (CO) inopérable et qui reçoivent une radiothérapie (RT) à dose supérieure équivalente à 66 Gy ou plus présentent une meilleure SG que ceux recevant une radiothérapie à dose inférieure équivalente à moins de 66 Gy.

Pourquoi est-ce important ?

  • Une radiochimiothérapie concomitante (RCTC) définitive, avec une dose de rayonnements standard de 50,4 Gy, constitue le traitement privilégié du CO inopérable, mais le taux élevé d’échec locorégional observé à cette dose suggère qu’une dose plus élevée pourrait être justifiée.

Protocole de l’étude

  • 115 patients atteints d’un CO inopérable ont fait l’objet d’une chimiothérapie et d’une RT à dose supérieure (66 Gy ou plus ; n = 71) ou à dose inférieure (moins de 66 Gy ; n = 44).
  • Financement : Hôpital général Tri-service (Tri-Service General Hospital) et autres.

Principaux résultats

  • À trois ans, le groupe recevant une dose supérieure a obtenu une meilleure SG (32,1 % contre 17,9 % ; P = 0,026), une meilleure SSP de la maladie (SSPM : 21,9 % contre 11,4 % ; P = 0,059), une meilleure SSP locale (SSPL : 72,1 % contre 46,1 % ; P = 0,005) et une meilleure survie sans métastases à distance (SSMD : 52,6 % contre 49,0 % ; P = 0,852).
  • Après une analyse multivariée, une RT à dose supérieure était un facteur prédictif indépendant d’une meilleure SG (RR : 0,646 ; IC à 95 % : 0,425–0,982) et d’une meilleure SSPL (RR : 0,432 ; IC à 95 % : 0,216–0,865), mais pas d’une meilleure SSPM (RR : 0,727 ; IC à 95 % : 0,485–1,091) ni d’une meilleure SSMD (RR : 1,044 ; IC à 95 % : 0,524–2,079).
  • Le groupe recevant une dose supérieure a présenté un taux significativement plus élevé de dermatite aiguë (28 % contre 7 % ; P = 0,009) et une tendance vers une augmentation des dysphagies aiguës de grade supérieur ou égal à 2 (41 % contre 58 % ; P = 0,073).

Limites

  • Étude rétrospective monocentrique.