Cancer : le séquençage génomique appuie l’affectation des cibles thérapeutiques

  • Flaherty KT & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un séquençage de nouvelle génération (SNG) réalisé à partir d’échantillons de biopsie chez des patients atteints d’un cancer avancé en rechute-réfractaire a appuyé l’affectation de 17,8 % des patients à un traitement expérimental fondé sur les données probantes dans le cadre de cette étude.
  • Les mutations de résistance concomitantes étaient fréquentes.

Pourquoi est-ce important ?

  • Cette étude démontre la valeur du SNG et fournit une feuille de route pour les futurs essais en oncologie de précision.
  • La fréquence élevée de mutations concomitantes souligne l’importance de mener des recherches sur les schémas thérapeutiques ciblés combinés.

Méthodologie

  • L’étude NCI-MATCH a été menée.
  • Un SNG a été réalisé sur des échantillons de biopsie tumorale provenant de 5 954 patients atteints de tumeurs malignes réfractaires.
  • Les patients présentant une altération moléculaire tumorale faisant l’objet d’un traitement ciblé dont l’efficacité n’était pas établie contre ce type de tumeur ont été affectés à 1 des 30 traitements dans le cadre de sous-protocoles parallèles de phase II à groupe unique.
  • Financement : Institut national américain du cancer (National Cancer Institute).

Principaux résultats

  • 93,0 % des échantillons ont été séquencés avec succès.
  • Une altération exploitable a été identifiée chez 37,6 % des patients.
  • Après avoir appliqué des critères d’exclusion cliniques et moléculaires, 17,8 % des patients ont été affectés à un traitement expérimental.
  • Un taux d’affectation élevé a été observé chez les patients atteints d’un cancer du système nerveux central (37,2 %), d’un cancer urothélial (36,0 %), d’un cancer du col de l’utérus (28,4 %) et d’un cancer gastro-œsophagien (27,8 %).
  • Un taux d’affectation faible a été observé chez les patients atteints d’un cancer du pancréas (5,8 %), d’un cancer bronchique à petites cellules (5,1 %) et d’un lymphome (5,0 %).
  • Plusieurs mutations tumorales exploitables ont été identifiées dans 11,9 % des échantillons ; des mutations conférant une résistance ont été identifiées dans 71,3 % des échantillons.

Limites

  • Le nombre limité de gènes analysés a réduit le potentiel de caractérisation des voies hors cible.