Cancer invasif du col de l’utérus : le statut du VPHhr est un facteur pronostique puissant

À retenir

Les femmes atteintes d’un cancer invasif du col de l’utérus qui sont positives à une souche du virus du papillome humain (VPH) à haut risque (VPHhr) présentent un meilleur pronostic sur une période de 15 ans après le diagnostic.

Pourquoi est-ce important ?

Les femmes à haut risque négatives au VPH qui sont atteintes d’un cancer invasif du col de l’utérus doivent être considérées comme présentant un risque plus élevé de résultats cliniques défavorables.

Méthodologie

Une étude a été menée auprès de 2 845 femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du col de l’utérus.
Financement : Centre pour la médecine innovante (Center for Innovative Medicine) ; Fondation Clas Groschinsky Memorial ; autres.

Principaux résultats

92,2 % des cas étaient positifs au VPH, quel que soit le type de VPH.
Le rapport relatif pour la survie cumulée, comparativement à la population féminine générale, était systématiquement plus élevé chez les patientes positives au VPHhr que chez les patientes négatives au VPHhr, sur une période de 15 ans après le diagnostic.
Le rapport relatif de survie cumulée à 5 ans était de 0,45 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,39–0,51) dans le groupe VPHhr négatif et de 0,74 (IC à 95 % : 0,72–0,75) dans le groupe VPHhr positif.
Cela s’est traduit par une surmortalité 43 % plus faible dans le groupe VPHhr positif, comparativement au groupe VPHhr négatif.
Aucune association n’a été observée entre le groupe de risque de VPH, le clade, ou le nombre d’infections par le VPH et le pronostic.

Limites

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