Cancer gastrique localement avancé : la chirurgie mini-invasive est associée à de meilleurs résultats

  • Khorfan R & al.
  • J Gastrointest Surg

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • La chirurgie mini-invasive (CMI) est associée à une amélioration de la survie dans le cadre du cancer gastrique, possiblement en raison de l’administration plus fréquente d’une chimiothérapie adjuvante.

Pourquoi est-ce important ?

  • Bien qu’il ait été démontré que la chimiothérapie prolonge la survie dans le cadre du cancer gastrique, son utilisation en contexte postopératoire demeure faible.
  • La CMI est associée à une réduction des complications postopératoires, ce qui pourrait entraîner un recours plus important à la chimiothérapie adjuvante.

Protocole de l’étude

  • Une analyse rétrospective a été réalisée à partir de données chirurgicales issues de la base de données nationale américaine du cancer (National Cancer Database ; 2010–2015 ; n = 21 872).
  • Financement : Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) ; Société américaine de lutte contre le cancer (American Cancer Society).

Principaux résultats

  • 28,0 % des patients ont fait l’objet d’une CMI, une proportion en augmentation puisqu’elle est passée de 18,0 % en 2010 à 36,9 % en 2015 (P < 0,01).
  • Les facteurs associés à la réalisation d’une CMI étaient les hôpitaux à grand volume (34,2 % contre 19,9 % ; rapport de cotes [RC] : 1,63 ; IC à 95 % : 1,17–2,27) et un score de comorbidité de Charlson supérieur à 2 (RC : 1,36 ; IC à 95 % : 1,01–1,82).
  • La CMI était associée à une amélioration de la survie, comparativement à la chirurgie ouverte (rapport de risque [RR] : 0,83 ; P = 0,01).
  • La chimiothérapie postopératoire était également associée à une amélioration de la survie (RR : 0,54 ; P < 0,01), mais la CMI n’était pas associée à la survie après une correction pour prendre en compte l’administration d’une chimiothérapie postopératoire (RR : 0,87 ; P = 0,08).

Limites

  • Analyse rétrospective.
  • L’étude s’est penchée sur l’instauration d’une chimiothérapie, mais pas sur son achèvement.