Cancer gastrique : l’association irinotécan à faible dose et cisplatine offre un meilleur contrôle en traitement de deuxième intention

  • Nishikawa K & al.
  • Gastric Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Un traitement d’association bihebdomadaire à base d’irinotécan et de cisplatine (BIRIP) a entraîné un taux de contrôle de la maladie plus élevé et un allongement de la SSP, comparativement à de l’irinotécan en monothérapie à dose plus élevée, dans le cadre du traitement de deuxième intention du cancer gastrique avancé.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le schéma BIRIP a été développé pour réduire la diarrhée et la neutropénie fébrile associées à l’irinotécan.
  • Deux essais antérieurs n’ont révélé aucune différence en termes d’efficacité entre les deux schémas, mais il est possible qu’ils n’aient pas bénéficié de la puissance statistique suffisante.

Protocole de l’étude

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de 2 essais de phase III (TCOG GI‑0801 et ECRIN TRICS ; n = 290) portant sur des patients atteints d’un cancer gastrique avancé réfractaire à la chimiothérapie à base de S-1.
  • Les participants ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir le schéma BIRIP (irinotécan : 60 mg/m2 ; cisplatine : 30 mg/m2, toutes les 2 semaines) ou de l’irinotécan à dose élevée (150 mg/m2, toutes les 2 semaines).
  • Financement : Réseau d’information sur la recherche clinique et épidémiologique (Epidemiological & Clinical Research Information Network).

Principaux résultats

  • Aucune différence significative n’a été observée au niveau du taux de réponse ou de la SG entre les deux groupes.
  • La SSP était significativement plus longue dans le groupe BIRIP (4,3 mois contre 3,3 mois ; rapport de risque [RR] : 0,77 ; P = 0,035).
  • Le taux de contrôle de la maladie était significativement plus élevé dans le groupe BIRIP (72,1 % contre 59,2 % ; P = 0,032).
  • Aucune différence n’a été observée au niveau de l’incidence d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3.

Limites

  • La petite taille de l’échantillon empêche de déterminer la non-infériorité.