Cancer gastrique de stade II : un traitement par S-1 de six mois échoue dans un essai de phase III

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À retenir

  • Une étude de phase III menée en ouvert, visant à évaluer quatre traitements (six mois), contre huit traitements (un an), de S-1 adjuvant chez les patients atteints d’un cancer gastrique de stade II, a été interrompue de manière prématurée lorsqu’une analyse intermédiaire a démontré que la survie était plus élevée dans le groupe avec huit traitements.  

Pourquoi est-ce important ?

  • L’essai ACTS-GC a révélé un bénéfice de survie avec un traitement par S-1 d’un an, mais la durée du traitement ne reposait pas sur des données probantes solides, et un traitement de six mois par capécitabine et oxaliplatine était associé à un bénéfice dans l’essai CLASSIC.

Protocole de l’étude

  • Dans un essai de phase III mené en ouvert (JCOG1104 [OPAS-1]), 528 patients ont été affectés de manière aléatoire pour recevoir 8 ou 4 traitements postopératoires par S-1.
  • Financement : Agence japonaise pour la recherche et le développement médicaux ; ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales du Japon ; Fonds de recherche et de développement du centre national du cancer (Japon).

Principaux résultats

  • Au moment de l’analyse intermédiaire (50 % des patients inclus), le RR de survie sans rechute dans le groupe avec 8 traitements était de 2,52 (IC à 95 % : 1,11–5,77), ce qui était supérieur au critère d’interruption prématurée prédéfini correspondant à un RR de 1,37 (probabilité prédictive de non-infériorité lors de l’analyse finale : 2,9 %).
  • La SG à 3 ans était de 96,1 % dans le groupe avec 8 traitements et de 92,6 % dans le groupe avec 4 traitements (RR : 3,37 ; IC à 95 % : 1,23–9,19).

Limites

  • Interruption prématurée sur la base des patients inclus, plutôt que sur des événements.