Cancer gastrique/de la JGO : un traitement en première intention par ramucirumab échoue dans l’essai de phase III RAINFALL
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- L’ajout de ramucirumab à un traitement de première intention par cisplatine et fluoropyrimidine n’améliore pas la SSP ni la SG dans le cadre du cancer gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne (JGO), selon les données de l’essai de phase III RAINFALL.
Pourquoi est-ce important ?
- L’efficacité du ramucirumab en traitement de deuxième intention suggère une modification de l’équilibre entre les facteurs pro-angiogéniques et anti-angiogéniques après le traitement de première intention, ou l’évolution potentielle des tumeurs vers une sensibilité accrue au ramucirumab.
Protocole de l’étude
- Un essai en double aveugle a été mené, incluant 645 patients issus de 126 centres dans 20 pays, affectés de manière aléatoire pour recevoir de la cisplatine et de la capécitabine en combinaison avec du ramucirumab ou un placebo.
- Financement : Eli Lilly.
Principaux résultats
- Le ramucirumab a été associé à une SSP évaluée par l’investigateur plus favorable (RR corrigé : 0,756 ; P = 0,0022), mais le bénéfice ne présentait pas une signification statistique dans le cadre d’une revue indépendante.
- Le ramucirumab n’a pas amélioré la SG, par rapport au placebo (RR : 0,962 ; P = 0,68).
- La fréquence de la neutropénie, de l’anémie et des événements indésirables graves était identique entre les deux groupes, mais l’hypertension était plus fréquente dans le groupe ramucirumab (10 % contre 2 %).
Limites
- L’étude n’incluait pas de patients traités par taxane.
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