Cancer gastrique/de la JGO : l’association trastuzumab et déruxtécan obtient un taux de réponse de 43 %

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À retenir

  • Dans un essai de phase I mené en ouvert, un traitement par trastuzumab et déruxtécan était associé à un taux de réponse objective (TRO) de 43,2 %, chez des patients atteints d’un cancer gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne (JGO) à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) positif, qui avaient préalablement été traités par trastuzumab.

Pourquoi est-ce important ?

  • Une exposition antérieure à l’irinotécan n’avait aucun effet sur le taux de réponse. Ces résultats sont donc prometteurs et devraient être explorés plus profondément dans un essai de phase III, d’après un éditorial accompagnant l’étude.

Protocole de l’étude

  • Un essai clinique de phase I (n = 44) a été mené en ouvert.
  • Financement : Daiichi Sankyo Co, Ltd.

Principaux résultats

  • Tous les patients ont présenté au moins 1 événement indésirable lié au traitement (EIT) ; 64 % ont présenté au moins 1 EIT de grade 3 et 9 % ont présenté au moins 1 EIT médicamenteux grave.
  • Le TRO confirmé était de 43,2 % (IC à 95 % : 28,3–59,0 %).
  • 79,5 % des patients ont obtenu un contrôle de la maladie (IC à 95 % : 64,7–90,2 %).
  • La durée de réponse médiane était de 7,0 mois (IC à 95 % : 4,4–16,6). La SG médiane à la date limite de collecte des données était de 12,8 mois (IC à 95 % : non estimable).
  • Une analyse du sous-groupe de patients préalablement exposés à de l’irinotécan a révélé un TRO de 41,7 % (IC à 95 % : 22,1–63,4 %) et un taux de contrôle de la maladie de 79,2 % (IC à 95 % : 57,8–92,9 %).

Limites

  • Étude menée en ouvert auprès d’une petite population de patients.