Cancer gastrique/de la JGO : l’ajout de pertuzumab échoue dans l’essai JACOB

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À retenir

  • L’ajout du pertuzumab à l’association de trastuzumab et de chimiothérapie ne confère aucun bénéfice de survie aux patients atteints d’un cancer gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne (JGO) métastatique, à HER2 positif.

Pourquoi est-ce important ?

  • Le pertuzumab a démontré qu’il améliorait de manière significative la SG chez les patientes atteintes d’un cancer du sein précoce ou métastatique à HER2 positif, lorsqu’il était ajouté à l’association de trastuzumab et de chimiothérapie.

Protocole de l’étude

  • Essai de phase III international, multicentrique, randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo JACOB.
  • 780 patients atteints d’un cancer gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne métastatique, à HER2 positif, ont reçu du trastuzumab et une chimiothérapie, avec l’ajout de pertuzumab (n = 388) ou d’un placebo (n = 392).
  • Financement : F. Hoffmann-La Roche Ltd.

Principaux résultats

  • Il n’y avait aucune différence significative au niveau de la SG entre les groupes (17,5 mois avec le pertuzumab contre 14,2 mois avec le placebo ; RR : 0,84 ; IC à 95 % : 0,71–1,00).
  • 45 % des patients du groupe pertuzumab et 39 % des patients du groupe témoin ont rapporté des EI graves, dont le plus fréquent était la diarrhée.
  • 12 % des patients de chaque groupe ont interrompu le traitement en raison d’EI.
  • La mortalité liée aux EI était de 7 % dans le groupe pertuzumab et de 8 % dans le groupe témoin.

Limites

  • L’étude ne disposait pas d’une puissance suffisante pour évaluer les critères d’efficacité dans les sous-groupes cliniques et de biomarqueurs.