Cancer gastrique avancé : une étude compare la chimiothérapie à base d’oxaliplatine et à base de cisplatine chez les patients âgés

À retenir

Comparativement à l’association cisplatine et fluoropyrimidine, l’association oxaliplatine et fluoropyrimidine n’a pas entraîné une amélioration significative de la survie, mais elle était associée à des besoins moins importants en facteur de stimulation des colonies de granulocytes (Granulocyte Colony-Stimulating Factor, G-CSF).

Pourquoi est-ce important ?

Il s’agit de la première étude à évaluer les risques et les bénéfices des doublets platine/fluoropyrimidine chez des patients âgés atteints d’un cancer gastrique avancé en pratique réelle.

Méthodologie

Une étude de cohorte rétrospective a été menée à partir des données de demandes de remboursement des résidents de 2 régions japonaises, recueillies entre 2012 et 2017 et entre 2014 et 2019, respectivement.
242 patients atteints d’un cancer gastrique avancé ont reçu des schémas thérapeutiques à base d’oxaliplatine (n = 90) ou de cisplatine (n = 152).
Une analyse de Kaplan-Meier avec pondération selon les scores de propension a été réalisée.
Financement : ministère japonais de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie.

Principaux résultats

Aucune différence significative n’a été observée au niveau de la survie entre les groupes oxaliplatine et cisplatine (rapport de risque [RR] : 1,13 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,60–2,11 ; P = 0,70).
La proportion de patients ayant reçu du G-CSF était significativement plus faible dans le groupe oxaliplatine que dans le groupe cisplatine (2,3 % contre 22,7 % ; P = 0,01).

Limites

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