Cancer gastrique avancé : une analyse en pratique réelle des traitements de deuxième intention a été réalisée

  • Cotes Sanchís A & al.
  • PLoS One

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une revue rétrospective des traitements de deuxième intention du cancer gastrique avancé a produit des résultats prometteurs pour l’association paclitaxel et ramucirumab et, chez certains patients, une réintroduction du platine.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats appuient les recommandations actuelles qui préconisent la polychimiothérapie et l’association ramucirumab et chimiothérapie dans cette population.

Méthodologie

  • Une analyse rétrospective du registre espagnol AGAMENON (N = 2 311) a été réalisée.
  • Financement : aucun.

Principaux résultats

  • 2 066 événements de progression (89,3 %) ont été rapportés après le traitement de première intention.
  • 10,6 % des patients sont décédés au cours du traitement de première intention.
  • 64,1 % des patients ont reçu un traitement de deuxième intention.
  • La survie sans progression (SSP) médiane après le traitement de deuxième intention (SSP-2) était de 3,1 mois (IC à 95 % : 2,9–3,3), tandis que la survie médiane après la progression (SAP), à partir du traitement de première intention, était de 5,8 mois (IC à 95 % : 5,5–6,3).
  • Valeurs médianes de la SSP-2/SAP dans l’ensemble :
    • Monochimiothérapie (56,9 % de l’ensemble des patients) : 2,6/5,1 mois.
    • Polychimiothérapie (15,0 %) : 3,4/6,3 mois.
    • Ramucirumab et chimiothérapie (12,6 %) : 4,1/6,5 mois.
    • Réintroduction du platine (8,3 %) : 4,2/6,7 mois.
  • SSP-2/SAP dans le sous-groupe à récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain positif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-positive, HER2+) :
    • Monochimiothérapie : 2,7/6,7 mois.
    • Polychimiothérapie : 3,0/8,6 mois.
    • Ramucirumab et chimiothérapie : 4,7/7,3 mois.
    • Trastuzumab et chimiothérapie : 4,8/10,5 mois.
    • Réintroduction du platine : 5,2/11,7 mois.
  • Une corrélation modérée a été identifiée entre la SSP depuis le traitement de première intention et la survie globale (SG ; τ de Kendall = 0,613).
    • Cette corrélation était plus faible chez les patients recevant un traitement de deuxième intention (τ de Kendall = 0,539), en particulier dans le groupe ramucirumab et chimiothérapie (τ de Kendall = 0,413).

Limites

  • Analyse rétrospective.