Cancer épithélial de l’ovaire : l’ajout de ganitumab échoue lors d’un essai de phase II

  • Konecny GE & et al.
  • Gynecol Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’ajout de ganitumab à la chimiothérapie n’entraîne aucune amélioration des résultats chez les patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire (CEO).

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats n’étayent pas l’utilisation du ganitumab dans le cadre du traitement de patientes non sélectionnées atteintes d’un CEO.

Méthodologie

  • L’essai de phase II TRIO-14, contrôlé contre placebo, a été mené auprès de 170 patientes atteintes d’un CEO qui ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir une chimiothérapie (carboplatine et paclitaxel) associée à du ganitumab/un placebo, suivie d’un traitement d’entretien par ganitumab/placebo.
  • Financement : Amgen Inc. ; Fondation pour la recherche médicale des Drs Miriam et Sheldon G. Adelson (Miriam and Sheldon G. Adelson Medical Research Foundation) ; autres.

Principaux résultats

  • Critère d’évaluation principal :
    • La survie sans progression (SSP) médiane était similaire entre le groupe ganitumab et le groupe placebo (15,7 mois contre 16,7 mois).
    • Rapport de risque (RR) de 1,23 (P = 0,0313).
  • Critères d’évaluation secondaires : le ganitumab, comparativement au placebo, n’a entraîné aucune amélioration :
    • du délai médian jusqu’à la progression : 16,1 mois, contre 17,8 mois (RR : 1,24 ; P = 0,298) ;
    • de la survie globale (SG) médiane : 45,2 mois, contre non estimable (RR : 1,29 ; P = 0,495).
  • Dans le groupe ganitumab, comparativement au groupe placebo, 312 contre 248 événements indésirables liés au traitement (EIT) ont été rapportés.
  • Les EIT graves les plus fréquents étaient la neutropénie, la thrombopénie et l’anémie.
  • Les réductions de dose étaient plus fréquentes avec le ganitumab.

Limites

  • Aucune analyse des sous-groupes n’a été réalisée.