À retenir
- Les patientes atteintes d’un cancer du sein sont à risque de décéder d’un cancer du sein, mais elles sont également exposées à un risque de décès dû à d’autres tumeurs solides, d’après les résultats d’une cohorte prospective nationale suédoise.
Pourquoi est-ce important ?
- Ces résultats justifient une surveillance accrue de la survenue d’autres tumeurs solides.
Protocole de l’étude
- Une cohorte nationale prospective de 57 501 patientes atteintes d’un cancer du sein (2001–2011), issues du Registre suédois du cancer, qui ont été appariées selon l’année de naissance, le comté de résidence et le statut socio-économique avec 564 703 femmes issues de la population générale.
- L’incidence et la mortalité ont été surveillées, et les valeurs P ont été fixées à P
- Financement : Conseil suédois de la recherche ; autres.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 5,3 ans chez les patientes atteintes d’un cancer du sein et de 5,8 ans chez les participantes témoins.
- Sur les 225 maladies évaluées, 45 patientes atteintes d’un cancer du sein ont présenté des rapports de risque (RR) supérieurs à 1,5 et une valeur P
- En termes d’incidence de la maladie, les RR les plus élevés concernaient les affections suivantes : lymphœdème, radiodermite, troubles ménoppausiques et neutropénie, qui sont tous des événements indésirables liés à la chirurgie, à la radiothérapie et à la chimiothérapie.
- En termes de mortalité, le plus grand risque était le cancer du sein (n = 5 405 ; RR non spécifié), suivi d’autres tumeurs solides (n = 890 ; RR : 1,16 ; IC à 95 % : 1,08–1,24).
- Aucune autre cause de décès n’était significative.
Limites
- Protocole observationnel.
- Certains RR ne sont pas spécifiés.
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