Cancer du sein : une méthylation plus forte du promoteur de PTEN prédit un pronostic à 10 ans moins favorable avec le tamoxifène
- Fan Y & al.
- Breast Cancer Res Treat
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- PTEN est un gène de suppression tumorale qui pourrait prévenir la résistance au tamoxifène.
- Une expression plus forte de PTEN a amélioré la survie à 10 ans chez les patientes atteintes d’un cancer du sein précoce ayant reçu du tamoxifène pendant au moins 5 ans.
- Une méthylation plus forte du promoteur de PTEN, qui régule à la baisse l’expression génique, augmentait le risque de récidive et de décès à 10 ans.
Pourquoi est-ce important ?
- La résistance au tamoxifène est fréquente.
- Une méthylation plus forte du promoteur de PTEN pourrait être un biomarqueur de la résistance au tamoxifène.
Méthodologie
- Une étude de cohorte prospective a été menée auprès de 105 patientes atteintes d’un cancer du sein précoce, à l’Hôpital de Chine occidentale (2001–2013), ayant reçu du tamoxifène pendant au moins 5 ans.
- L’expression de PTEN dans le tissu tumoral a été évaluée, et la méthylation du promoteur de PTEN a été mesurée dans le tissu tumoral par immunohistochimie et pyroséquençage.
- Critères d’évaluation principaux : la survie sans maladie (SSM) et la survie globale (SG) à 10 ans.
- Financement : programme national clé de développement pour la recherche en médecine de précision, Chine ; autres.
Principaux résultats
- La durée de suivi médiane était de 141,7 mois.
- Une expression de PTEN faible, modérée et élevée est associée à une SSM (42,3 %, 55 % et 81 %, respectivement ; P logarithmique par rangs = 0,027) et à une SG (65 %, 84,2 % et 90,5 %, respectivement ; P logarithmique par rangs = 0,027) à 10 ans de plus en plus élevées.
- Une méthylation plus forte sur 1 séquence d’ADN particulière du promoteur de PTEN (-819 à -787 paires de base) augmentait de manière indépendante le risque de récidive de la maladie (rapport de risque [RR] : 2,60 ; P = 0,009) et de décès (RR : 3,79 ; P = 0,008).
Limites
- Il s’agit d’une étude monocentrique, mais la validation a été effectuée à partir de la base de données de l’Atlas génomique du cancer des Instituts nationaux américains de la santé (National Institutes of Health, NIH).
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