Cancer du sein : un recours prudent à la suppression ovarienne est conseillé chez les jeunes femmes d’origine ethnique asiatique

  • Yeo W & al.
  • Breast Cancer Res Treat

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Le Groupe coopératif asiatique sur le cancer du sein 2019 a publié un nouveau consensus et un nouvel article de prise de position sur la suppression de la fonction ovarienne (SFO) dans le cadre du cancer du sein à récepteurs hormonaux (Hormone Receptors, HR) positifs/récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) négatif.
  • Ces directives se montrent plus prudentes concernant le recours à la SFO que l’utilisation quasi universelle recommandée par l’École européenne d’oncologie (European School of Oncology) et la Société européenne d’oncologie médicale (European Society for Medical Oncology).

Pourquoi est-ce important ?

  • Une augmentation spectaculaire de l’incidence de CS et un âge plus jeune à l’incidence maximale ont été constatés chez les femmes d’origine ethnique asiatique non ménopausées, comparativement aux femmes occidentales.
  • Des directives sont nécessaires en raison de l’absence d’essais cliniques incluant des femmes d’origine ethnique asiatique.

Protocole de l’étude

  • Un comité de 12 membres a rapporté un consensus après une majorité d’au moins 75 %.
  • Une revue de la littérature a été fournie.
  • Financement : Novartis.

Points de consensus clés

  • Des essais supplémentaires portant sur l’endocrinothérapie chez les femmes non ménopausées sont nécessaires.
  • Cancer du sein précoce HR+/HER2 : 
    • Toutes les femmes non ménopausées ne nécessitent pas une SFO adjuvante.
    • Des facteurs cliniques spécifiques doivent guider la prescription de la SFO, y compris les résultats des sous-populations des essais cliniques SOFT et TEXT, qui montrent que les patientes présentant une faible expression du récepteur de la progestérone et/ou une expression élevée de Ki-67 retirent un bénéfice absolu plus important de la SFO.
    • Les patientes à risque élevé (score de récidive élevé) qui demeurent non ménopausées après une chimiothérapie adjuvante doivent être traitées par SFO et inhibiteur de l’aromatase, plutôt que par tamoxifène, malgré l’absence de bénéfice de survie globale évident.
  • Aucun consensus n’a été atteint concernant la modalité de SFO à privilégier.