Cancer du sein triple négatif : une nouvelle signature de 27 gènes s’avère prometteuse pour prédire la réponse à l’immunochimiothérapie

Pourquoi est-ce important ?

• Le CSTN est le sous-type de cancer du sein le plus agressif et le plus difficile à traiter.
• Aucun biomarqueur précis ne permet de prédire quelles patientes présenteront une réponse au durvalumab, qui a obtenu une autorisation réglementaire pour une utilisation dans le cadre du CSTN.

Méthodologie

• 55 patientes atteintes d’un CSTN primitif de stade I–III ont été traités par durvalumab et chimiothérapie.
• La probabilité d’obtenir une RCp avec l’immunochimiothérapie a été comparée par l’intermédiaire des 3 biomarqueurs de substitution suivants :
  • une signature de 27 gènes obtenue par biopsie au trocart ;
  • une signature de 101 gènes à partir de laquelle la signature de 27 gènes a été obtenue ;
  • l’expression positive de PD-L1 à l’IHC.
• Financement : AstraZeneca ; autres.

Principaux résultats

• Chez les 55 patientes, le taux de RCp était de 45 %.
• La probabilité d’obtenir une RCp était la plus élevée avec la signature de 27 gènes :
  • Signature de 27 gènes : rapport de cotes (RC) de 4,13 ; P = 0,012.
  • Signature de 101 gènes : RC de 3,14 ; P = 0,054.
  • Expression positive de PD-L1 à l’IHC : RC de 2,63 ; P = 0,106.
• La probabilité d’obtenir une RCp était encore plus importante en combinant la signature de 27 gènes et l’expression de PD-L1 à l’IHC :
  • RC de 6,53 ; P = 0,003.

Limites

• L’échantillon de patientes était de petite taille.
• La méthodologie de l’étude était observationnelle.