Cancer du sein triple négatif avancé/métastatique : les inhibiteurs de la PARP sont efficaces et bien tolérés
- Liu X & al.
- Front Oncol
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Il a été démontré que les inhibiteurs de la poly (ADP-ribose) polymérase (PARP) sont bien tolérés et efficaces, comparativement à la chimiothérapie, chez les patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) avancé ou métastatique.
- L’efficacité en termes de taux de réponse globale est encore plus importante dans le sous-groupe de patientes atteintes d’un CSTN et porteuses d’une mutation de BRCA.
Pourquoi est-ce important ?
- Cette méta-analyse est l’une des premières en son genre.
- 10 % à 30 % des patientes atteintes d’un CSTN présentent une mutation de BRCA1 ou de BRCA2.
Méthodologie
- Une méta-analyse a été réalisée à partir de 10 essais contrôlés randomisés (ECR) ayant inclus 1 495 patientes et identifiés après une recherche effectuée dans les bases de données PubMed, EMBASE, Scopus et Web of Science, et dans le registre central des essais contrôlés de Cochrane (Cochrane Central Register of Controlled Trials).
- Les inhibiteurs de la PARP comprennent l’olaparib, le talazoparib, le véliparib et le niraparib.
- Financement : département de la Science et de la Technologie de la province du Sichuan, Chine ; autres.
Principaux résultats
- Comparativement à la chimiothérapie, les patientes recevant des inhibiteurs de la PARP ont présenté un meilleur taux de réponse objective (TRO ; risque relatif [RR] : 2,00 ; P = 0,02) et une meilleure survie sans progression (SSP ; RR : 0,68 ; P < 0,0001).
- Le sous-groupe présentant une mutation de BRCA affichait un TRO plus élevé, comparativement au sous-groupe présentant un BRCA de type sauvage (RR : 2,85 ; P = 0,007).
- Le sous-groupe présentant une déficience de la recombinaison homologue (DRH), comparativement au sous-groupe sans DRH, n’a démontré aucune amélioration du TRO (RR : 1,82 ; P = 0,14).
- En termes de sécurité d’emploi, le groupe recevant des inhibiteurs de la PARP, comparativement au groupe chimiothérapie, a présenté une incidence accrue de thrombopénie de grade supérieur ou égal à 3 (P < 0,001), de nausées de tout grade (P < 0,001) et de vomissements de tout grade (P = 0,04) comme événements indésirables.
Limites
- Les études étaient hétérogènes.
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