Cancer du sein précoce : une teneur en neutrophiles infiltrant la tumeur plus élevée prédit une SSM moins favorable

  • Geng SK & al.
  • BMC Cancer

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Dans le cas d’un cancer du sein précoce avec un taux de neutrophiles infiltrant la tumeur (NIT) élevé après une chimiothérapie néoadjuvante (CTNA), la survie sans maladie (SSM) est plus courte.
  • Une différence importante avant et après la CTNA est associée à une amélioration de la SSM.

Pourquoi est-ce important ?

  • Ces résultats suggèrent que les NIT pourraient jouer un rôle pronostique majeur après une CTNA.

Méthodologie

  • Une cohorte rétrospective de 133 patientes atteintes d’un cancer du sein précoce (stades I–III), qui avaient fait l’objet d’une CTNA avant l’intervention chirurgicale (2004–2017), a été analysée.
  • La teneur en NIT a été évaluée par coloration immunohistochimique du marqueur de surface des cellules CD66b dans des échantillons de biopsie au trocart.
  • Le critère d’évaluation principal était la SSM.
  • Financement : Fondation nationale des sciences naturelles de Chine.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 27 mois.
  • Une teneur en NIT élevée plutôt que faible après la CTNA était associée à une SSM plus courte :
    • Rapport de risque (RR) de 3,415 (P = 0,002 lors de l’analyse univariée).
  • Une différence plus importante, par rapport à plus faible, au niveau des NIT avant et après la CTNA était associée à une SSM plus longue :
    • RR de 0,984 (P = 0,002 lors de l’analyse univariée). 
    • RR de 0,984 (P = 0,003 lors de l’analyse multivariée).

Limites

  • La méthodologie était observationnelle et rétrospective.
  • Seules 89 des 133 patientes ont fait l’objet d’une biopsie au trocart.