Cancer du sein précoce : les patientes plus âgées réagissent à la chimiothérapie de la même manière que les patientes plus jeunes
- Nyrop KA & al.
- Cancer
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- Les patientes plus âgées (65 ans et plus) atteintes d’un cancer du sein précoce présentent des réactions similaires à celles des patientes plus jeunes (moins de 65 ans) en ce qui concerne la sévérité des symptômes liés à la chimiothérapie, l’interférence des symptômes avec les activités quotidiennes, et les événements indésirables.
- La seule différence concernait les bouffées de chaleur modérées à très sévères chez les patientes plus jeunes.
Pourquoi est-ce important ?
- Il s’agit de la première étude à comparer l’expérience de la chimiothérapie selon l’âge chez les patientes atteintes d’un cancer du sein précoce.
Méthodologie
- Une cohorte prospective (n = 284) de femmes atteintes d’un cancer du sein précoce (stade I–III) a été analysée.
- Les données étaient issues de trois sources provenant d’un système de santé multicentrique en Caroline du Nord, aux États-Unis :
- un questionnaire sur les symptômes à 17 items administré aux patientes ;
- le suivi des symptômes rapportés par les patientes ; et
- la collecte de données par le personnel à partir des dossiers médicaux électroniques.
- Financement : Fondation de recherche sur le cancer du sein (Breast Cancer Research Foundation) ; autres.
Principaux résultats
- Chimiothérapie à base d’anthracyclines :
- Les patientes plus jeunes présentent un taux plus élevé de bouffées de chaleur modérées, sévères ou très sévères (MSTS ; 49 %, contre 18 % ; P < 0,001) et d’inférence des symptômes avec les activités quotidiennes en raison des bouffées de chaleur MSTS (32 %, contre 7 % ; P = 0,001).
- Chimiothérapie sans anthracyclines :
- Les patientes plus jeunes présentent un taux plus élevé de bouffées de chaleur MSTS (38 %, contre 19 % ; P = 0,009), mais un taux plus faible d’arthralgie MSTS (28 %, contre 49 % ; P = 0,005).
- Aucune différence significative n’a été observée au niveau des hospitalisations (19 % chez les patientes plus jeunes, contre 12 % chez les patientes plus âgées ; P = 0,19), des réductions posologiques (34 %, contre 31 % ; P = 0,50), des retards de doses (22 %, contre 25 % ; P = 0,59) ou des arrêts précoces du traitement (16 %, contre 16 % ; P = 0,95).
Limites
- La méthodologie de l’étude était observationnelle.
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