Cancer du sein précoce HR+ : le palbociclib ne parvient pas à prolonger la survie dans le cadre de l’essai PALLAS

  • Gnant M & al.
  • J Clin Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Les résultats finaux de l’essai international PALLAS indiquent que le palbociclib, un inhibiteur des kinases 4/6 dépendantes des cyclines, ne parvient pas à prolonger la survie sans maladie invasive (SSMI) chez les patientes atteintes d’un cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux (Hormone Receptor, HR) positifs.
  • Les patientes ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir l’association palbociclib et endocrinothérapie (ET) ou une ET seule.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les résultats de l’essai de la plus grande envergure en son genre suggèrent que le palbociclib est injustifié pour le traitement du cancer du sein précoce HR+.

Méthodologie

  • Un essai clinique randomisé de phase III (n = 5 796) a évalué l’association palbociclib et ET, par rapport à l’ET seule, dans 406 centres.
  • Le palbociclib a été administré pendant 2 ans à une dose de 125 mg par voie orale 1 fois par jour, des jours 1 à 21 d’un cycle de 28 jours, tandis que l’ET a été administrée pendant 5 ans.
  • Le critère d’évaluation principal était la SSMI.
  • Financement : Pfizer.

Principaux résultats

  • La durée de suivi médiane était de 31 mois.
  • Aucune différence entre les groupes n’a été constatée concernant les critères d’évaluation principal et secondaire :
    • SSMI : 84,2 % dans le groupe palbociclib, contre 84,5 % dans le groupe de l’ET uniquement ; rapport de risque [RR] : 0,96 ; P = 0,65.
    • Survie sans cancer du sein invasif à 4 ans : 85,4 % contre 86,0 %, respectivement.
    • Survie sans récidive à distance : 86,2 % contre 87,8 %, respectivement.
    • Survie sans récidive locorégionale : 96,8 % contre 95,4 %, respectivement.
    • Survie globale (SG) : 93,8 % contre 95,2 %, respectivement.
  • Aucune différence n’a été observée dans les sous-groupes selon :
    • l’âge (50 ans ou moins, contre plus de 50 ans) ;
    • l’atteinte ganglionnaire ;
    • le stade de la tumeur ;
    • l’utilisation d’un traitement néoadjuvant, par rapport à un traitement adjuvant ;
    • le grade ;
    • le stade anatomique (stade I ou IIA, contre IIB ou III).

Limites

  • Aucune limite n’a été identifiée par les auteurs.