Cancer du sein métastatique : une cohorte suisse quantifie la rareté de la survie à long terme
- Güth U & al.
- Oncology
- Univadis
- Clinical Summary
À retenir
- 5,3 % d’une cohorte suisse atteinte d’un cancer du sein métastatique à distance étaient des survivants à long terme 9 ans après le diagnostic.
- 2,3 % de la cohorte présentaient une rémission complète et aucun signe de la maladie à 20 ans.
- La chimiothérapie agressive n’était pas associée à la survie à long terme.
Pourquoi est-ce important ?
- La plupart des facteurs associés à la survie à long terme sont inconnus, mais les patients doivent être informés du fait que la survie à long terme et la guérison sont possibles.
Protocole de l’étude
- Une cohorte rétrospective de 342 patients atteints d’un cancer du sein métastatique à distance, diagnostiqués dans un hôpital suisse entre 1990 et 2011, a été analysée.
- Financement : aucun financement n’a été communiqué.
Principaux résultats
- 5,3 % étaient des survivants à long terme à 126 mois (intervalle : 108–300) ; 2,3 % ont obtenu une rémission complète et aucun signe de la maladie à 20 ans (234,5 mois).
- Aucune différence n’a été observée en termes de survie à la maladie métastatique (SMD) au fil du temps : 1990–1999, contre 2000–2011 : 4,3 % contre 5,9 % (P = 0,63).
- La chimiothérapie agressive n’était pas associée à la survie à long terme (50,0 %, contre 65,7 % chez les patients témoins avec une SMD plus faible ; P = 0,21).
- Les survivants à long terme étaient plus susceptibles que les patients témoins de présenter une maladie primaire métastatique (P = 0,005) et des tumeurs à récepteurs hormonaux (Hormone Receptors, HR) positifs (P = 0,015).
- Aucune différence n’a été observée en termes de SMD, par rapport aux patients témoins, pour les facteurs suivants : l’âge au moment du diagnostic, la présence de métastases viscérales et le nombre limité de métastases au moment du diagnostic.
Limites
- Étude monocentrique.
- Protocole observationnel et rétrospectif.
- Étude menée avant l’arrivée de nouvelles classes thérapeutiques, telles que les inhibiteurs de poly(ADP-ribose) polymérases.
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