Cancer du sein métastatique : l’association docétaxel et bévacizumab, avec ou sans trastuzumab, est efficace dans le cadre du traitement de première intention

  • Sun ZW & al.
  • Eur Rev Med Pharmacol Sci

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • Une méta-analyse à bras unique révèle que l’association docétaxel et bévacizumab, avec ou sans trastuzumab (en fonction de la positivité ou de la négativité de HER2) constitue un traitement de première intention efficace et sûr dans le cadre du cancer du sein métastatique.

Pourquoi est-ce important ?

  • Au moment du diagnostic, 20 % à 30 % des patientes atteintes d’un cancer du sein présentent des métastases.
  • L’utilisation de ces deux ou trois agents dans le cadre du traitement de première intention est controversée.

Méthodologie

  • Une méta-analyse a été réalisée à partir de sept essais cliniques (n = 858) identifiés après une recherche menée dans les bases de données PubMed, Embase et Cochrane.
  • Financement : Projet de santé municipale et de planification familiale de Dalian, Chine.

Principaux résultats

  • Chez les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique à HER2 positif recevant les trois agents :
    • survie sans progression (SSP) groupée de 16,53 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 13,95–19,11).
    • taux de réponse globale (TRG) groupé de 75 % (IC à 95 % : 69 %–80 %).
    • en termes de sécurité d’emploi, l’effet indésirable le plus fréquent était la fatigue (82 %).
  • Chez les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique à HER2 négatif recevant l’association docétaxel et bévacizumab :
    • SSP groupée de 8,49 mois (IC à 95 % : 7,80–9,18).
    • TRG groupé de 51 % (IC à 95 %, 47 %–55 %).
    • en termes de sécurité d’emploi, l’effet indésirable le plus fréquent était la fatigue (45 %).

Limites

  • L’hétérogénéité entre les études était élevée.
  • L’échantillon était de petite taille.