Cancer du sein métastatique HR+ : l’association pembrolizumab et chimiothérapie ne se montre pas supérieure à la chimiothérapie en termes de SSP

  • Tolaney SM & al.
  • JAMA Oncol

  • Univadis
  • Clinical Summary
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À retenir

  • L’association pembrolizumab (un inhibiteur de point de contrôle immunitaire) et chimiothérapie à base d’éribuline ne permet pas de prolonger la survie sans progression (SSP), comparativement à l’éribuline seule.
  • Ces résultats proviennent d’un essai de phase II mené auprès de patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique à récepteurs hormonaux positifs/récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2, HER2) négatif lourdement prétraitées.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les auteurs recommandent une étude supplémentaire auprès de patientes moins lourdement prétraitées.

Méthodologie

  • Un essai contrôlé randomisé de phase II multicentrique (N = 88) a été mené afin de comparer l’éribuline avec et sans pembrolizumab dans le cadre du cancer du sein métastatique lourdement prétraité.
  • Le pembrolizumab était administré à raison de 200 mg/m2 par voie intraveineuse (IV) au jour 1 d’un cycle de 21 jours, et l’éribuline était administrée à raison de 1,4 mg/m2 par voie IV aux jours 1 et 8 du même cycle.
  • Critère d’évaluation principal : la SSP.
  • Financement : Merck & Co., Inc., Kenilworth, New Jersey, États-Unis.

Principaux résultats

  • Durée de suivi médiane : 10,5 mois.
  • Aucune différence n’a été observée entre le groupe traitement combiné (pembrolizumab et éribuline) et le groupe éribuline seule concernant :
    • la SSP médiane (4,1 mois, contre 4,2 mois, respectivement ; P = 0,33) ;
    • le taux de réponse objective (27 %, contre 34 %, respectivement ; P = 0,49).
  • La SSP n’était pas associée au statut du ligand 1 de mort programmée, aux lymphocytes infiltrant la tumeur, à la charge mutationnelle tumorale ou aux altérations génomiques.
  • Des événements indésirables de grade 3 ou 4 ont été rapportés chez 68 % des patientes recevant le traitement combiné et 61 % des patientes recevant de l’éribuline seule.

Limites

  • Absence de patientes n’étant pas aussi lourdement prétraitées.