Cancer du sein métastatique HR+ : l’association palbociclib et ET ne prolonge pas la SSP, comparativement à la capécitabine, dans le cadre de l’essai PEARL
- Martin M & al.
- Ann Oncol
- Univadis
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À retenir
- L’association palbociclib et endocrinothérapie (ET), le traitement de référence du cancer du sein métastatique à récepteurs hormonaux positifs (Hormone Receptor-positive, HR+)/récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain négatif (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2-negative, HER2-), n’a pas permis d’obtenir une amélioration de la survie sans progression (SSP), comparativement à la capécitabine, chez les patientes atteintes d’une maladie résistante aux inhibiteurs de l’aromatase (IA) dans le cadre de l’essai contrôlé randomisé de phase III PEARL.
- Les résultats étaient les mêmes dans un sous-groupe de patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique à récepteur 1 des œstrogènes (Estrogen-Receptor-1, ESR1) de type sauvage.
- L’association palbociclib et ET était mieux tolérée et était associée à une amélioration de la qualité de vie (QdV).
Pourquoi est-ce important ?
- Les auteurs de l’étude continuent de soutenir l’utilisation de l’association palbociclib et ET comme traitement de référence du cancer du sein métastatique HR+/HER2- résistant aux IA.
Méthodologie
- Cet essai était composé de deux phases consécutives, la première planifiée et la seconde non planifiée, en raison de nouvelles données probantes concernant la résistance aux IA induite par les mutations de l’ESR1.
- Dans la cohorte 1 (n = 296), les patientes ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir l’association palbociclib et exémestane, ou de la capécitabine.
- Dans la cohorte 2 (n = 305), les patientes ont été affectées de manière aléatoire pour recevoir l’association palbociclib et fulvestrant, ou de la capécitabine.
- Les deux critères principaux étaient la SSP dans la cohorte 2 et chez les patientes avec ESR1 de type sauvage dans les cohortes 1 et 2.
- Financement : Pfizer ; AstraZeneca.
Principaux résultats
- Aucune prolongation de la SSP n’a été observée avec l’association palbociclib et ET dans la cohorte 2 ou chez les patientes avec ESR1 de type sauvage dans les cohortes 1 et 2.
- Les associations palbociclib/exémestane et palbociclib/fulvestrant étaient mieux tolérées que la capécitabine.
- Le traitement combiné par palbociclib et ET était associé à une amélioration de la QdV ; le rapport de risque (RR) corrigé pour prendre en compte le délai jusqu’à la détérioration de l’état de santé global était de 0,67 (IC à 95 % : 0,53–0,85).
Limites
- L’essai a été mené en ouvert.
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